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Arosteguy (maire de Biarritz) : « Louis-Vincent Gave m’a dit qu’il ne voulait plus rester »

  • La maire de Biarritz Maider Arosteguy discute avec l'actionnaire majoritaire du BO Louis-Vincent Gave
    La maire de Biarritz Maider Arosteguy discute avec l'actionnaire majoritaire du BO Louis-Vincent Gave Midi Olympique - Patrick Derewiany
Publié le Mis à jour
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Maïder Arosteguy, la maire de Biarritz, en appelle à la réouverture des négociations concernant le projet Aguilera.

La mairie de Biarritz a-t-elle poussé en faveur de l’élection de David Couzinet à la tête de l’association du BOPB ?


J’ai toujours dit dans ma campagne que je souhaitais une ville apaisée et rassemblée. On est dans la ligne de ce qui est souhaitable pour notre ville. Mais l’élection de David Couzinet, c’est surtout un acte de grande générosité de la part des anciens qui veulent se mettre au service des enfants.


Voulez-vous du rugby professionnel à Biarritz ?


Biarritz est une capitale du rugby professionnel et de mon côté, je ferai tout pour qu’elle le reste.

Un centre de formation multisports a été évoqué. Qu’est-ce donc ?


Il y a deux volets : il y aura le centre de formation dédié au rugby et un centre multisports, ouvert à de nombreuses autres disciplines. Tout cela verra probablement le jour sur le plateau d’Aguilera, d’ailleurs. Le centre de formation du BOPB, financé par de l’argent public, devrait être opérationnel début 2024.

Les infrastructures semblent quelque peu obsolètes. Donnerez-vous plus de moyens au BOPB ?


Nos voisins bayonnais, sur le financement des travaux du stade, avaient opté pour la répartition suivante : 55 % des opérations étaient financés par des fonds privés et le club, le reste par les collectivités. Cet équilibre n’était pas respecté dans ce que m’ont proposé les dirigeants du BOPB, lorsqu’il a été question du projet Aguilera.

Imaginons que le secteur professionnel ferme la porte et que le club reparte en Fédérale1. Que ferez-vous ?


Ce scénario, je ne l’envisage pas. J’envisage que l’on reste en Top 14. […] Louis-Vincent Gave me disait qu’il ne voulait plus rester à Biarritz et rejoindre Lille parce qu’il y avait plus d’habitants et plus d’entreprises. La stratégie de l’actionnaire est de délocaliser et je ne cautionne pas ça. Remettons-nous autour de la table et trouvons une solution pour financer leurs infrastructures !

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