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Contre Montpellier, l’épilogue aurait pu coûter cher à l’UBB

Par Jérôme Prévôt
  • L’essai de Maxime Lamothe a permis à l’UBB de prendre une avance précieuse face aux Montpelliérains.
    L’essai de Maxime Lamothe a permis à l’UBB de prendre une avance précieuse face aux Montpelliérains. Photo Justine Hamon
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Séduisants pendant une heure, les Bordelais ont été à deux doigts de se faire rattraper. Leur XV de départ fut le plus fort, mais leur banc a souffert.

Soixante minutes pour les esthètes, vingt minutes pour les cardiaques… Voici le régime qu’a offert l’UBB à ses 21 000 supporteurs. Jusqu’à cet épilogue stressant à 27-20, quand les Girondins furent heureux de voir leurs adversaires la jouer « plat du pied — sécurité » pour assurer le point de bonus défensif (27-23), au lieu de tenter d’arracher le match nul. On ne parle même pas de l’essai de pénalité que M. Brousset se refusa à accorder (obstruction de Dubié sur Foursans-Bourdette).

Partie d’échecs entre les deux staffs

De ce drôle de match, résulte tout de même une victoire à quatre essais, mais sans bonus. Frédéric Charrier explique que « chaque match a son histoire. » Celle de ce Bordeaux-Montpellier ressembla finalement à une sorte de « balance » entre les bancs des remplaçants dans une sorte de partie d’échecs entre les deux staffs. Peut-être aussi que dans cette farandole de remplacements, c’est l’équipe dominatrice qui avait le plus à perdre.

Les bouleversements sont sans doute venus rompre sa dynamique, alors que son adversaire, largué, pouvait tenter le tout pour le tout. « Le banc de Montpellier a amené plus que le nôtre… Et la partie nous a échappé… On s’est fait peur jusqu’à la fin. Nous n’avons donc toujours pas notre match référence, celui que nous contrôlerions de A à Z », reconnaissait encore Frédéric Charrier. En semaine, l’adjoint de Christophe Urios avait donné un coup d’aiguillon à ses joueurs, à cause de séances d’entraînements décevantes.

Samedi, on a eu longtemps l’impression que le signal d’alarme avait été entendu. Parce que, franchement, jusqu’à l’heure de jeu, les Bordelais avaient donné un petit récital. L’essai de Lamothe (lire page 5) en fut l’illustration. Ils menaient 27-6 à la 43e en imposant un rythme d’enfer, au nom de l’équation « vitesse - rapidité ».

Chaque match a son histoire

« Nous avons été performants face à une équipe très forte au sol et très disciplinée. Nous avons réussi à dominer les un-contre-un et à trouver de la vitesse par moments, plus que durant la première mi-temps face à Brive. Notre cinq de devant fut très présent par exemple, on avait besoin de ça face à un adversaire très puissant. Nous avons été capables de produire de bonnes choses sur le plan offensif. Alors qu’à Lyon, on avait brillé sur le plan défensif. Oui, chaque match a son histoire »,j poursuivait Charrier, forcément décontenancé par cet après-midi paradoxal.

Pas facile donc pour les entraîneurs de tirer des conclusions d’une partie aussi contrastée. En fait, la valeur de cette performance se mesurera en fin de parcours, des deux côtés d’ailleurs. Si le MHR se qualifie pour le Top 6, la victoire de l’UBB s’en trouvera rehaussée. Et l’on se dira que ces 20 minutes angoissantes n’étaient que fléchissement inconscient.

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