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Vaincu à La Rochelle, le Castres Olympique n’a pas à rougir

Par Romain ASSELIN
  • Benjamin URDAPILLETA (Castres).
    Benjamin URDAPILLETA (Castres). Icon Sport - Icon Sport
Publié le
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Présents dans le combat, les Tarnais ont surtout péché par indiscipline et imprécision. Une bonne base de travail que ce déplacement à Deflandre.

"Je n’ai pas grand-chose à reprocher aux garçons, sur l’engagement."

Difficile de contredire David Darricarrère. Certes, Castres a pris quasiment le même tarif que deux semaines plus tôt, à Paris (34-10). Certes, ses hommes ont terminé la première période à 13. Certes, ils ont fait preuve d’une indiscipline crasse dans ce premier acte fatal, en témoignent les neuf coups de sifflet de Ludovic Cayre. Mais le CO, fidèle à ses convictions, ne s’est pas échappé dans le défi physique. Et c’est bien ce que retient en priorité l’entraîneur des arrières, un an après un long chemin de croix (62-3) à Deflandre.

"Il y a eu un bel affrontement devant. Ça a été rude, très engagé, on se rendait coup pour coup, on n’était pas largués. On s’est créé pas mal d’occasions, on n’a pas mis au fond. Ça n’a pas été si bien huilé que ça pour La Rochelle, avec pas mal de ballons par terre et dans le dos, grâce notamment à notre qualité défensive qui les a perturbés énormément, se réjouit le technicien tarnais. L’essai avant la mi-temps nous plombe un peu mais on a su faire front, même à 13." Comme sur cet ultime effort de Julien Dumora, sur sa ligne d’en-but, pour empêcher un essai rochelais tout fait (46e).

"On pèche encore…"

"On n’a pas lâché pendant 80 minutes, abonde d’ailleurs l’arrière, qui honorait samedi son 180e match sous le maillot olympien. Au niveau de l’état d’esprit, on a répondu présent. On marque à la fin puis on négocie mal un dernier coup. Le score est un peu lourd par rapport au contenu et la physionomie du match." "On avait d’autres intentions, pointe toutefois le tout aussi expérimenté Pierre Aguillon. On aurait espéré rester au score plus longtemps. On pèche encore… C’est un peu comme au Stade français. On a l’occasion de revenir au score et de mettre la pression sur l’adversaire et on ne le fait pas. On a une pénalité pour revenir à 9-6. Au final, on ne marque pas, on passe à 12-3 et derrière on prend un essai que l’on donne un peu trop facilement. On parle de petits détails mais à ce niveau-là, ça ne pardonne pas. Il faut gommer ça pour la suite."

La réception du groggy BO, samedi prochain, arrive à point nommé.

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