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Face à Aurillac, Nevers joue gros

Par Sébastien CHABARD
  • Face au pack massif d’Aurillac,  les Neversois de Benjamin Dumas devront trouver les solutions pour se remettre dans le droit chemin. Photo Icon Sport
    Face au pack massif d’Aurillac, les Neversois de Benjamin Dumas devront trouver les solutions pour se remettre dans le droit chemin. Photo Icon Sport
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Passés à côté de leur match chez le leader montois, dépassés en conquête notamment, les Neversois devront batailler pour se rattraper face à des Aurillacois ataviquement accrocheurs.

La semaine dernière, l’Uson Nevers Rugby est rentrée de son long périple au Pays basque bardée de bleus à l’âme et au corps. Cinq essais encaissés et une lourde défaite (41-20) infligée par une équipe de Mont-de-Marsan marchant sur l’eau, un de ses piliers les plus expérimentés (Jordan Seneca) "out» pour le reste de la saison avec un genou en capilotade, et une conquête secouée comme jamais cette saison. «Pas seulement cette saison», corrige le manager Xavier Péméja, arrivé en bord de Loire en 2016. «Je ne me souviens pas que l’on ait déjà connu ça.»

En mêlée comme en touche, ses joueurs n’ont jamais réussi à prendre l’ascendant sur leur adversaire, subissant même la vexation d’un essai de pénalité. «On était partis pour faire un meilleur résultat que ça, mais notre conquête a été défaillante tout le match», souffle le flanker Julien Ka«En touche, on a eu des problèmes de timing, et en mêlée on s’est fait un peu prendre. Mais ça va nous servir, on va apprendre de nos erreurs.»

La leçon doit être d’autant plus rapidement retenue que les Neversois voient se profiler un nouveau pack massif à l’horizon, celui du Stade aurillacois : «On gagne de justesse à chaque fois contre eux, alors on est prévenu. Ils sont très bons devant, et ils ont une belle ligne de trois-quarts», apprécie Julien Kazubek.

Effacer la mauvaise pretation

Après plusieurs exercices passés à guerroyer pour le maintien, les Cantalous arrivent au tiers du championnat dans la lutte pour les phases finales, au coude à coude avec les Bourguignons. «On aborde ce match avec beaucoup de pression», estime Xavier Péméja. «On a perdu deux points chez nous face à Grenoble (21-21), et on n’a pas su en récupérer à Mont-de-Marsan. Si on veut rester pas loin des six premières places, on doit gagner. On doit se méfier d’Aurillac comme de toutes les autres équipes, dans ce championnat hyper serré. Ils vont venir pour gagner.»

Face à un mètre étalon du genre - même privé de plusieurs poutres parties en sélection (Havili, Motoc, Tsutskiridze) -, la conquête neversoise aura à cœur d’effacer sa vilaine prestation en terre montoise. «On a une revanche à prendre, mais il ne faut pas que l’on se mette de pression supplémentaire. On doit simplement faire ce que l’on sait faire. À nous de trouver les solutions dans le groupe. On a presque les mêmes joueurs que l’an dernier, on a ce qu’il faut pour se remettre dans le droit chemin», assure Julien Kazubek, tandis que Xavier Péméja se veut confiant : «J’espère que ce match à Mont-de-Marsan n’est qu’un accident, car cette saison, on a fait mieux que résister face à de grosses conquêtes comme celles d’Oyonnax, Colomiers ou Bayonne.»

Dans le stade des frères Boniface, archanges de la grâce offensive, c’est finalement la "timidité" de ses hommes qui l’a surtout contrarié : «On a joué comme une petite équipe, et on a perdu comme une petite équipe", grommelle l’apôtre d’un jeu à gros volume. "On doit avoir confiance, s’imposer, regarder l’adversaire dans les yeux.»

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