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Top 14 - Henry Speight (Biarritz) enchaîne après les galères

Par Pablo ORDAS
  • Henry Speight est l’ailier le plus utilisé de l’effectif biarrot. Et s’il n’a plus ses jambes de 20 ans, son expérience et ses autres qualités sont précieuses pour toute l’équipe du BO. Photo Icon Sport
    Henry Speight est l’ailier le plus utilisé de l’effectif biarrot. Et s’il n’a plus ses jambes de 20 ans, son expérience et ses autres qualités sont précieuses pour toute l’équipe du BO. Photo Icon Sport Icon Sport - Pierre Costabadie
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Henry Speight va connaître une neuvième titularisation samedi. L'ailier de Biarritz s’installe comme un leader des Rouge et Blanc. Matthew Clarkin explique pourquoi.

Cela fait bientôt un an et demi que l’Australien Henry Speight a posé ses valises sur la Côte basque. Si sa première saison du côté d’Aguiléra fut pour le moins compliquée, force est de constater que la seconde est, à ce jour, bien meilleure. Embêté par un genou qui l’a éloigné des terrains pendant près de six mois en Pro D2, l’ancien joueur des Reds n’avait disputé que onze matchs (neuf titularisations) lors du dernier exercice, laissant clairement les supporters biarrots sur leur faim. En juin, le grand Henry nous disait d’ailleurs : "Étant international, il y avait des attentes autour de moi et ne pas être apte à jouer, ça a été difficile. C’est dommage, mais les blessures, c’est la vie d’un rugbyman."

Souvent comparé

Aujourd’hui débarrassé de ses pépins physiques, Speight est, de loin, le premier choix du staff rouge et blanc à l’aile, mais aussi le quatrième Biarrot le plus utilisé derrière Hirigoyen, Saili et Kuridrani. "L’an dernier, j’ai assisté à une réunion médicale avec un spécialiste qui se demandait comment il était capable de courir. Désormais, il enchaîne de très bonnes prestations" juge Matthew Clarkin. S’il semble, à l’automne 2021, plus à l’aise sur son aile gauche qu’il y a quelques mois, Henry Speight reste un joueur qui, au vu de son standing, est scruté de près par le public biarrot et qui n’a pas vraiment le droit à l’erreur. Une question se pose alors. Les amoureux du BO sont-ils trop exigeants avec lui ? Le directeur sportif biarrot a sa réponse : "Quand tu annonces la signature d’un joueur, les gens ressortent les meilleurs moments de dix ans de carrière internationale. À Pau, quand il a fait une interception dès la première minute, et alors qu’il n’est pas allé au bout, quelqu’un m’a dit que le Henry Speight d’il y a dix ans serait allé marquer en marchant. C’est vrai, mais le BO n’a pas les moyens de recruter le Speight d’il y a dix ans, car le monde entier le veut. Parfois, il faut être lucide. Un joueur, à un certain moment, peut vous apporter quelque chose de différent de ce qu’il faisait il y a dix ans."

Clarkin : "Un vrai gardien du niveau d’exigence"

S’il n’a plus les jambes de ses 25 ans, l’ailier possède, aujourd’hui, une certaine densité physique intéressante en bout de ligne et, surtout, une expérience non négligeable. Depuis peu, il s’impose comme un des hommes forts du vestiaire biarrot. "Nous n’avons pas beaucoup de bavards dans cette équipe. Cependant, Henry, dans le groupe, commence à peser de plus en plus. Quand il prend la parole, c’est toujours très pointilleux. S’il voit des choses qui ne sont pas bien faites ou pas faites comme prévu, il sait le dire. Mais il sait aussi dire lorsque c’est bien. Il va devenir un vrai gardien du niveau d’exigence dans l’effectif. Tout ça me plaît énormément", explique le technicien.

Voilà pourquoi face au Stade français, le natif de Suva (Fidji) commencera une nouvelle fois la rencontre avec le numéro onze dans le dos.

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