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Sous la neige, le pack aurillacois était en feu

Par Jean-Marc AUTHIÉ
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Dans la bagarre pour la sixième place, le Stade aurillacois a fait le job face à des Rouennais étonnement impuissants.

En s’imposant face au RNR, les Aurillacois ont assuré l’essentiel avec la victoire, tout en rajoutant une cerise offensive sur le gâteau. Cinq points pour se rassurer. Cinq points pour se faire pardonner de la sortie montoise, mais cinq points qui confortent un peu plus les Cantaliens dans leur course à la sixième place.

Sans être transcendants dans le jeu, les coéquipiers de Pierre Roussel ont sorti le bleu de chauffe pour éteindre toute velléité normande. Malgré la pluie puis la neige, « on n’a pas eu froid sur le terrain, notait le capitaine. On a fait le boulot devant en les prenant bien sur les mêlées, sur les ballons portés ». Il faut avouer que, effectivement, le huit de devant a été royal avec, dès la première minute et la première mêlée, les gros qui concassaient leurs adversaires sur leur introduction.

En tout et pour tout, le Stade aura tremblé une dizaine de minutes et deux coups de pied de Michallet puis Lydon. Difficile de passer au large, alors Hugo Bouyssou choisissait le trou de souris pour inscrire le premier essai. Mais même en double supériorité, cela restait compliqué. Heureusement, « c’est un vrai plaisir de jouer derrière un paquet d’avants comme ça, relevait dès la fin du match le demi-de-mêlée. Comme on s’est dit avec Marc (Palmier), on s’est régalés à jouer derrière eux ce soir. S’il faut retenir quelque chose, c’est leur travail extraordinaire sur le terrain. »

Puissance et gloire

D’ailleurs, Nicolas Godignon en convenait lui aussi, très déçu de la prestation de son groupe. « On a pris une belle leçon dans l’engagement, une belle leçon sur la mêlée, la conquête, les basiques de notre sport. On s’y était pourtant bien préparés, mais certainement pas assez », avouait en toute lucidité le coach des Normands.

Dans l’épreuve de force, Rouen n’a pas existé, à l’image des deux essais cantaliens avant la pause. Et puis à Aurillac, on a développé ces dernières semaines une nouvelle arme fatale : le ballon porté.

L’essai de Luka Nioradze venait valider, dès le retour des vestiaires, l’argument. La neige faisait alors son apparition. Aurillac, avec et sans maladresse, laissait l’initiative aux Rouennais qui se cassaient, en plus, les dents sur une défense de fer, à l’image d’un bras de fer improductif de près de sept minutes dans les cinq mètres locaux.

Malgré deux cartons jaunes, le Stade aurillacois enfonçait le clou en fin de match avec un doublé pour Bouyssou, au départ et à l’arrivée du plus beau mouvement de la soirée avec Anderson Neisen en perce-muraille et AJ Coertzen en relayeur. « C’est tellement plus facile quand on domine devant , concluait simplement David Banquet, entraîneur des avants aurillacois, justement.

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