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Pro D2 - Le Bayonnais Peyo Muscarditz veut « recoller avec les leaders »

Par Propos recueillis par Edmond Lataillade
  • Peyo Muscarditz, trois-quarts centre de l'Aviron bayonnais.
    Peyo Muscarditz, trois-quarts centre de l'Aviron bayonnais. Icon Sport
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Le trois-quarts centre de l'Aviron bayonnais, Peyo Muscarditz, évoque le déplacement à venir sur la pelouse du promu Bourg et affiche les ambitions basques. 

Comment vivez-vous votre retour après un mois d’absence ?

Je suis très impatient de revenir. J’ai rarement été absent sur blessure, c’est une situation inhabituelle. Je n’aime pas non plus me sentir hors du terrain sans pouvoir influer sur le résultat, subir cette situation hors du terrain où on est réduit à être spectateur.

Et vous avez manqué les deux matchs importants face à Mont-de-Marsan et Oyonnax… Ce n’était pas une bonne période pour Bayonne.

Vu de l’extérieur, on n’arrive pas à finir nos coups. C’est un peu le mal actuel. On n’arrive pas à mettre bien la main sur le match. On manque des petits gestes qui installent le doute dans le groupe, notamment dans notre camp. On rate des gestes sous pression. Un point aussi où on pêche depuis le début de la saison, c’est la discipline. Ça nous coûte cher sur les matchs importants, notamment à Oyonnax.

Le jeu est a été moyen face à Carcassonne mais vous avez gagné avec le bonus. Rassurant ?

Non. On aimerait être un peu plus souverain dans notre jeu et également être capable de montrer et faire plus. Au vu des derniers résultats, on a mis l’accent sur le fait de moins s’exposer et d’aller plus chez l’adversaire. Il faut qu’on soit plus pragmatique dans la zone de marque. On rentre aussi dans la période d’hiver qui amène des fautes de main même si on joue sur une pelouse hybride. On pourra s’appuyer sur notre défense. Je pense que le jeu viendra avec un peu plus de maîtrise technique et d’aisance quand on sera capable de prendre le score plus facilement. On laisse toujours une option de revenir à l’adversaire sans qu’il la provoque. Parfois, on va jusqu’à la leur donner. On y a mis le doigt dessus.

En début de saison, vous avez fourni de meilleurs matchs. Ne pas retrouver votre vrai niveau vous inquiète-t-il ?

Non. Après, on a vu, on a senti qu’on a été pris par une petite période d’inquiétude après Mont-de-Marsan. Tout a bougé d’un coup. On a eu l’impression qu’il avait eu un tremblement sur Bayonne. Tout le monde était insatisfait. Nous les premiers. Là, on en a discuté et la pression qu’on a pu nous mettre et qu’on s’est mise aussi, on l’a partagée entre nous, ce qui n’avait pas été le cas en début de championnat. On est sur la voie pour remédier à cet état de fait et pour produire plus de jeu. C’est notre idée de base.

Vous vous êtes mis en tête de gagner les trois derniers matchs du bloc : à Bourg, face à Montauban et à Rouen ?

L’objectif est de recoller avec les leaders qu’on est plus. C’est de suivre le rythme et de pouvoir être craint par toutes les équipes et de rivaliser sur chaque rencontre que ce soit à domicile ou à l’extérieur.

Tous les matchs sont pièges en Pro D2. Même chez le promu qui traîne en queue de classement ?

Ce n’est pas un match piège, c’est un match à jouer. Si on veut assumer le statut qu’on nous a collé et qu’on a envie d’avoir aussi, on doit se donner les moyens de gagner à Bourg. On a envie d’en découdre et d’être dans une progression. Il faut également qu’on retrouve notre collectif. Peut-être qu’à moment donné, on a été trop dépendant de nos individualités.

Vous êtes hors-jeu !

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