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Le Racing souffre, Lorenzetti conforte Travers

  • Une nouvelle fois pris dans le combat à Castres, le Racing est bien malade.
    Une nouvelle fois pris dans le combat à Castres, le Racing est bien malade. Aurélien Delandhuy. - Aurélien Delandhuy.
Publié le Mis à jour
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Sèchement battus à Castres, les Racingmen ont été sortis du wagon des six  et semblent bouffés par le doute, avant d’aborder une coupe d’Europe. 

Au fil des cent vingt dernières minutes qu’il eut à disputer, les Racingmen n’ont inscrit que trois points. Trois points en trois mi-temps, en un match et demi. Alors qu’il est censé être au summum de sa forme physique, le club des Hauts-de-Seine vient d’enchaîner trois défaites cinglantes (Brive, Montpellier et Castres), se traîne à la huitième place et ne devance les relégables que de sept petits points…

Champion de France en 2016, puis vice-champion d’Europe à trois reprises, le Racing semble en fin de cycle et ne fait plus vraiment peur aux gros bras du continent, qu’ils se nomment Toulouse, Leinster ou Exeter. Des circonstances atténuantes, vous dites ? Il y en a, évidemment, et à Castres, les Ciel et Blanc déploraient par exemple les absences de Le Roux, Fickou, Chat ou Palu, quatre emblèmes totémiques. Mais il se dégage une réelle impression de fragilité, de tendreté ou d’impuissance. On l’a écrit dix fois, cent fois. Mais le problème majeur réside en son cinq de devant. Une nouvelle fois maltraîtés à Castres, les gros du « 92 » restent plutôt sereins dans l’alignement, à condition que Chouzenoux soit là, mais souffrent trop souvent mille morts en mêlée fermée, dans les rucks et le combat collectif. En attendant que ne débarque mi-décembre le pilier sud-africain Trevor Nyakane, l’axe droit prête le flanc à la critique : Oz, Gomes Sa et Colombe ont semble-t-il atteint leur plafond de verre quand derrière eux, Moreaux est encore loin d’avoir apporté ce que les dirigeants étaient venus chercher chez lui, lorsque les corps de Pesenti puis Palu flanchèrent.


Il y a peu, Jacky Lorenzetti annonçait « un recrutement en profondeur » et au printemps, le numéro 8 des Fidji, Kitione Kamikamika, et son compatriote  Narisia, talonneur de son état, rejoindront Nyakane ou Joseph de retour de prêt. Faut-il en attendre d’autres ? Les économies réalisées avec les départs probables de Thomas (La Rochelle), Imhoff ou Baubigny (Toulon) permettront-ils au Racing de réaliser un dernier gros coup sur le marché des transferts ? C’est peu probable et la semaine dernière, après nous avoir appris que Beale resterait, on nous parlait simplement de l’arrivée probable de joueurs de « complément ».
 

Travers conforté, Beale va prolonger

Quid du staff, alors ? Y a-t-il un quelconque danger ? Interrogé par nos soins dimanche matin, Jacky Lorenzetti expliquait : « J’ai trois problèmes avec Laurent Travers : d’abord, c’est un immense entraîneur, peut-être le meilleur en France ; ensuite, c’est un ami ; enfin, il est un grand dirigeant et prendra ma suite, probablement en 2023. » Si Travers n’a jamais été menacé (les rumeurs entourant les arrivées probables de Bru et Collazo sont à ce jour des inepties), il semblerait que les dirigeants apportent rapidement du changement à un staff déjà composé de Dimitri Szarzewski (défense), Mike Prendergast (attaque), Philippe Doussy (skills) et Didier Casadéi (conquête). Un coach d’appoint va-t-il débarquer dans les semaines à venir ? Si oui, prendra-t-il la place d’un homme en place ? Réponse imminente…

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