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Challenge Cup - Toulon lance l’exploration « planète Marseille »

Par Pierrick ILIC-RUFFINATTI
  • L’expérience de Franck Azéma, qui a déjà connu une victoire finale en Challenge Cup, sera un atout précieux pour le RCT.
    L’expérience de Franck Azéma, qui a déjà connu une victoire finale en Challenge Cup, sera un atout précieux pour le RCT. Icon Sport - Icon Sport
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Épouvantail européen au cours de la dernière décennie, avec notamment trois « grandes » coupes d’Europe, le RCT n’a jamais remporté la Challenge Cup, et ce malgré trois finales. Cette saison, les Varois comptent bien tordre le cou à ce paradoxe.

Si l’histoire ovale retiendra du RCT qu’il s’est imposé comme l’épouvantail du Vieux Continent au cours de la dernière décennie, ne remportant pas moins de trois Champions Cup consécutives (2013, 2014 et 2015), nul sur la rade n’oublie cependant que le club frappé du muguet a également entretenu le paradoxe d’échouer à trois reprises en finales de Challenge Cup (2010, 2012 et 2020).

Et si cela a longtemps fait sourire - cette infime plaie étant à l’évidence pansée par la pluie de trophées remportés entre-temps - comment ne pas voir cette édition 2021-2022 comme une occasion parfaite d’effacer cette anomalie européenne ? L’opportunité rêvée d’étoffer l’armoire à trophées qui trône à quelques mètres du bureau de Bernard Lemaitre. « Il faut commencer à remplir la vitrine de notre génération, de notre groupe et se créer une histoire commune. Nous ne sommes pas passés loin la saison passée et quand on est finaliste d’une compétition, l’année suivante on a envie de faire mieux », affirmait Baptiste Serin, qui sera capitaine ce vendredi. « Faire mieux, c’est se donner les moyens et avoir l’ambition de gagner la finale. »

Azéma, lui, a remporté la Challenge Cup en 2019

Privés de trophée depuis 2015, les Varois n’ont donc certainement pas l’intention de galvauder cette « petite Coupe d’Europe ». « C’est la seule coupe que le club n’a pas encore, donc ce serait cool de la ramener », souriait, de son côté, Anthony Étrillard, bien conscient que ce titre validerait le nouveau cycle dans lequel est entré Toulon depuis un peu plus de trois saisons.

Après Biarritz en 2010, Cardiff en 2012 et Bristol en 2020, le RCT a donc bel et bien l’intention de s’offrir une nouvelle opportunité de vaincre le signe indien, d’autant que la finale se déroulera… au stade Vélodrome, soit à moins de soixante-dix kilomètres de la préfecture varoise. « Nous voulons aller à Marseille. L’objectif est de jouer la finale. On a la chance qu’elle se déroulera pas loin de chez nous, donc on veut être à Marseille. Ce ne sera pas facile : il va falloir retrouver de la confiance et enchaîner les bons matchs, reprenait « Bapi » avec conviction. La formule de la compétition est complètement différente mais notre objectif, c’est Marseille. » À son talonneur de reprendre : « Jouer une finale si proche, c’est excitant pour tout le monde. Donc oui, si on peut aller jusqu’au bout, ce serait énorme. »

En s’appuyant sur la précieuse expérience de son nouveau manager, Franck Azéma, qui a remporté cette compétition en 2019 avec Clermont, le RCT va donc tenter de s’offrir une épopée européenne, envisager une finale à moins de cent kilomètres de la maison et ainsi ajouter une nouvelle ligne au palmarès du club. Cap ? Ambitieux, c’est en tout cas le défi que tenteront de relever les Varois et ce dès vendredi, à Mayol, face aux Zebre de Parme.

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