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Raillé, moqué, Paris répond à « ceux qui ne comprennent rien »

Par Marc Duzan
  • Gonzalo Quesada, le manager parisien, n'a pas apprécié que l'on remette en doute l'intégrité de son équipe, après le report du match face à Toulouse.
    Gonzalo Quesada, le manager parisien, n'a pas apprécié que l'on remette en doute l'intégrité de son équipe, après le report du match face à Toulouse. Icon Sport - Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Accusés d'avoir fait du zèle sur les contrôles antigéniques, moqués pour avoir supposément lâché leur dernier match à Toulouse, les soldats roses ont répondu aux critiques, samedi soir...

trapé par le Covid alors qu'il s'apprêtait à rejoindre Toulouse pour y disputer le Clasico, fut soudainement contraint de rendre les armes. Qu'a-t-on alors entendu, sur les réseaux sociaux, à propos des soldat roses ? A ce sujet, il y avait ceux qui disaient que Paris avait fait du zèle sur les contrôles antigéniques, se démenant pour trouver dans ses rangs des positifs. Il y avait ceux, aussi, qui assuraient que le Stade français avait peur des champions d'Europe et souhaitait jouer le grand Toulouse plus tard, et dans l'idéal en pleine période de doublons... Alors ? Samedi soir, après la victoire face à l'Usap, les soldats roses ont tenu à répondre aux attaques. Gonzalo Quesada, le manager, a commencé de la sorte : « C'est la spécificité du Stade français : quand on gagne trois matchs, on est candidat au titre ; quand ça va moins bien, on nous tire desus à boulets rouges. Ce déplacement à Toulouse, nous l'avions préparé de la plus sérieuse des manières. Le réveillon de noël, on l'avait passé en buvant de l'eau minérale et le lendemain, nous étions à Orly, prêts à rejoindre la ville rose. » A cet instant, l'Argentin marquait une pause, avant de reprendre : « Ce jour-là, on nous avait demandés de tester toute l'équipe et là, des positifs au Covid sont apparus. Quoi de plus normal ? Faîtes la même chose dans n'importe quelle entreprise de la région parisienne, testez cinquante employés et on verra le résultat. Bref... Il n'y a pas de bon moment pour jouer Toulouse et nous n'avons pas délibérément fait une croix sur cette rencontre. Derrière ça, des mecs qui ne comprennent rien ont pourtant mis notre honnêteté en cause, nous accusant de négligence et pire, de lâcheté. Ca nous a agacés, oui ». Joris Segonds, excellent face à l'Usap, allait plus loin : « On a lu les médias, comme tout le monde. Quand on a entendu que nous avions eu peur d'affronter Toulouse, ça nous a fait vraiment chier. Nous avions fait des sacrifices : on n'avait pas mangé de conneries, pas bu un seul coup et fait une croix sur nos familles... Après ça, on nous accuse de manigances ? »

 

Gonzalo Quesada : « On n'a rien contrôlé, rien calculé... » 

Les coéquipiers de Paul Alo-Emile, sans être géniaux face à l'Usap, ont néanmoins repris la compétition comme ils le souhaitaient, marquant quatre points, prenant leurs distances avec la zone rouge et se rapprochant, sans faire de bruit, du wagon des qualifiables. « De mon côté, poursuivait Quesada en conférence de presse, je suis juste fier du sérieux qu'a démontré le groupe puisque le deuxième réveillon, les mecs l'ont passé entre eux dans un hôtel à Boulogne Billancourt. On n'a rien contrôlé, rien calculé ». Et puisque la cinquième vague contraindra les Parisiens à s'adapter au protocole médical plus serré qu'ont dernièrement concocté les dirigeants de la Ligue, les soldats roses, comme toutes les autres formations de l'élite, isoleront leurs positifs et combattront avec ceux qui passeront entre les gouttes. Gonzalo Quesada conclut ainsi : « Pour d'autres populations, on sait que ce variant Omicron peut être dangereux. Pour la nôtre, celle des sportifs vaccinés, je constate que les symptômes sont inexistants, que les mecs ne sont même pas au courant d'être malades avant d'avoir passé le test. Pour autant, je comprends la position de la Ligue face à un ennemi volatile. On s'adaptera, voilà tout ».

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