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Honneur - L’autre club de Bourg-en-Bresse

Par Sébastien FIATTE
  • Les juniors du Sab sont invaincus pour leur première expérience en Régionale 1. Photo DR
    Les juniors du Sab sont invaincus pour leur première expérience en Régionale 1. Photo DR
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À l’ombre de l’US Bressane, qui lutte pour le maintien en Pro D2, le SA Bourg-en-Bresse effectue un travail de l’ombre précieux avec un rugby orienté vers les actions sociales mais qui n’oublie pas la compétition Honneur.

Ce soir, Bourg-en-Bresse va lancer son opération maintien à Rouen, avec un nouveau manager à sa tête. S’il capte beaucoup l’attention, l’US Bressane n’est pourtant pas le seul club de la ville. On connaît bien évidemment les Violettes, le premier club de rugby féminin à avoir été créé en France. Mais on connaît moins le troisième le larron : le Stade Athlétique de Bourg-en-Bresse, plus communément appelé le SAB, qui évolue en Honneur et qui a fêté ses cinquante ans, avant la crise sanitaire.

"Nous sommes un club porté sur les actions sociales", rappelle Émilie Bouvier, coprésidente du club avec Florent Poncet et Mathieu Dodard. Ainsi, tous les ans, dans les premiers jours de mai, le club, qui collabore étroitement depuis plusieurs saisons avec l’Itep (Institut Thérapeutique Educatif et Pédagogique) de Seillon organise un tournoi inter-Itep, à l’occasion duquel il invite ses partenaires. Lors de la dernière saison tronquée, à l’initiative d’une apprentie du club, il a collaboré avec l’Afis (Association pour l’accueil, la formation et l’insertion des jeunes sourds) et proposé un cycle de rugby de cinq semaines pour de jeunes enfants sourds. Depuis le début de saison, il a mis sur pied les "mercredis du Sab". Il propose aux enfants de déjeuner le mercredi midi, suivi d’une aide aux devoirs, sous la responsabilité d’une enseignante embauchée par le club, avant l’entraînement de l’après-midi. Après le rugby, il propose enfin aux enfants et aux parents qui le souhaitent des activités récréatives jusqu’à 18 h 30.

Les résultats comme seul bémol...

La présence de son célèbre voisin, avec qui il est en entente à partir des moins de 12 ans, n’est donc pas un frein aux activités du club. Au contraire. "C’est bénéfique pour le rugby que l’USB soit en Pro D2, juge la dirigeante. On entend parler du rugby. C’est plus facile d’aller dans les écoles présenter l’activité. C’est plus simple pour nous de développer nos actions."

Seul léger bémol, les résultats de l’équipe fanion sont mitigés, avec une septième place dans sa poule d’Honneur. Mais le club, avec deux nouveaux entraîneurs arrivés à l’intersaison 2020, Aurélien Flèche et Maxime Pélissié, vise le moyen terme. "Si nous voulons former nos jeunes, nous devons les faire jouer", rappelle la coprésidente. Avec 75 seniors licenciés, une équipe réserve et une équipe juniors, en R1, toujours invaincue, le SAB n’a pas de raison d’être inquiet pour son avenir à court terme. "Nous espérons juste que la Covid ne mette pas un terme à la saison", souffle Émilie Bouvier. Ils ne sont pas les seuls…

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