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James Cronin, le travailleur de l’ombre du Biarritz Olympique

Par Pablo Ordas
  • Face à l’UBB, le pilier gauche biarrot James Cronin s’est mis en évidence. Il sera une nouvelle fois important contre l’Usap.
    Face à l’UBB, le pilier gauche biarrot James Cronin s’est mis en évidence. Il sera une nouvelle fois important contre l’Usap. Icon Sport - Icon Sport
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Arrivé cet été sur la Côte basque, l’Irlandais s’est imposé comme le meilleur joueur à gauche de la mêlée basque. Après avoir été embêté par des blessures cet automne, il devrait enchaîner une cinquième titularisation en Top 14.

Du haut de ses 31 ans, James Cronin fait figure de papa au sein de la première ligne du BO. D’une part, parce que la plupart de ses partenaires n’ont toujours pas fêté leur quart de siècle (six piliers ont moins de 25 ans, N.D.L.R.). De l’autre, car il possède aujourd’hui un sacré vécu dans le monde professionnel. International irlandais à trois reprises entre 2014 et 2015, pilier du Munster pendant huit saisons, le natif de Ballincollig est avant tout un gage d’assurance dans le pack biarrot.

Avec Vincent Martin et Elliot Dixon, il fait partie des trois joueurs recrutés après le derby du siècle, une fois la montée en Top 14 validée. À l’époque, l’agent du joueur s’était signalé auprès du club basque pour expliquer que Cronin était libre et pas contre une aventure en France. Au BO, le flanker Dave O’Callaghan (qui l’a côtoyé entre 2014 et 2019 à Thomond Park), avait également eu un rôle important dans la signature du gaucher. Matthew Clarkin raconte : «Dave fait partie des mecs en qui j’ai tout à fait confiance lorsqu’il donne son avis sur un joueur. Il m’avait dit que James pourrait nous apporter des garanties dans toutes les zones qu’on cherchait à renforcer. Lorsque nous avons regardé des images, nous avons vite vu que c’était un joueur confirmé »

«C’est quelqu’un d’assez discret qui essaye d’être exemplaire»

Sur le terrain, Cronin n’est peut-être pas le pilier le plus spectaculaire, mais c’est en mêlée fermée, autour des rucks ou en défense qu’il marque des points. À Bordeaux, dimanche dernier, il est le joueur de première ligne qui a le plus plaqué (8 fois). Face à Clermont, début décembre, il a battu son record de la saison avec 14 plaquages. «Souvent, les joueurs formés au Munster sont très performants dans le travail de l’ombre, apprécie Clarkin. James n’est pas un joueur qui va faire une percée de 50 mètres avec un raffut ou un cadrage débordement. Son efficacité se situe dans les déblayages, les mauls, dans toutes les petites tâches qu’on demande à un pilier. Il apporte énormément à l’équipe.» Et humainement ? «C’est quelqu’un d’assez discret, qui ne fait pas trop de bruit dans le vestiaire, poursuit le directeur sportif. Il est très à l’aise pour donner son avis sur des sujets rugbystiques, il essaye d’être exemplaire. Quand on arrive à recruter un joueur comme ça, c’est forcément une plus-value.»

Titulaire en début de championnat, puis à l’infirmerie pendant deux mois, Cronin a effectué son retour fin novembre, contre Paris. «Depuis son arrivée, il n’a pas pu enchaîner. On a vu quelques matchs intéressants, mais à chaque fois, il a été coupé dans son élan par des blessures», constate Clarkin. Ses pépins semblent désormais derrière lui. En effet, face à l’Usap, l’Irlandais devrait connaître, une cinquième titularisation consécutive en Top 14.

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