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Fédérale 1 - Olivier Gradel (président de Marcq-en-Barœul) : « Une levée de trois millions d’euros »

Par Guillaume Cyprien
  • Le président Olivier Gradel et son club de Marcq-en-Baroeul voient les choses en grand !
    Le président Olivier Gradel et son club de Marcq-en-Baroeul voient les choses en grand ! DR
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Le club nordiste a accéléré le mouvement de sa professionalisation, de façon à pouvoir postuler en Nationale 1 d'ici un ou deux ans. Et plus si affinités...

En raison de plusieurs cas de Covid, vous avez demandé le report du match que votre équipe devait disputer à Niort ce week-end. Quelle était la situation ?

Nous déplorions huit cas positifs et cinq cas contact. Nous les avons déplorés en tout début de semaine alors que nous avions demandé aux joueurs de se tester avant de reprendre les entraînements collectifs. La situation était limpide : nous n’avions plus de cinq de devant. À l’exception de nos deux talonneurs, presque tous nos premières lignes étaient touchés. Le seul épargné purge une suspension toujours en cours pour carton rouge. Il ne pouvait pas jouer non plus. En seconde ligne aussi nous étions touchés. Nous n’avons pas pu nous entraîner de la semaine, et si le match n’avait pas été reporté, nous aurions dû envoyer des espoirs batailler la deuxième place de Niort contre le plus gros paquet de la poule. Ce n’était pas terrible pour la santé des joueurs.


 

Que vous inspire la situation ?

Les joueurs étaient tous asymptomatiques. On se dit que si c’est le variant Omicron, et qu’il se propage si vite, alors la grande majorité de nos joueurs devraient être touchés rapidement. Ce qui est embêtant à court terme, mais pas à moyen terme. Si tous devaient acquérir rapidement une immunité rapide sans symptôme grave, alors nous pourrions reprendre rapidement un fonctionnement normal pour une durée de quatre mois.


 

Ce report ne vous contrarie-t-il pas dans votre course à la qualification et à la montée en Nationale 2 ?

Non, aucunement. Le match sera joué le 12 février lors de la première date de libre. Ce report était plus sage, d’autant que ni nous, ni Niort, ne déplorions aucun match de retard. Et puis nous sommes engagés en ce qui nous concerne dans un processus de grande ampleur pour organiser le développement de notre club. Un simple report ne peut pas nous bousculer fortement.


 

Parlez-nous de ce processus…

Au mois de décembre, notre assemblée générale extraordinaire a validé le principe de création d’une société sportive. Nous allons passer en SASP et pour l’ouverture de notre capital, nous allons organiser une levée de fonds que nous espérons de trois millions d’euros. La souscription débutera le 15 février. La loi dit que nous devons remplir 75 % de notre objectif pour débloquer le compte séquestre sur lequel sont déposés les sommes. Je suis confiant.


 

Votre projet dépend-il de la réussite de cette levée de fonds ?

Non, pas complètement. Cette saison, nous avons réussi à construire un budget de deux millions d’euros. Et l’équipe est compétitive. Mais cette levée nous permettra d’aller plus vite. L’épisode de la non-délocalisation du Biarritz olympique nous a alertés sur la nécessité d’accélérer notre développement.


 

À quoi serviront ces trois millions d’euros ?

À construire des fonds propres solides, qui sont nécessaires si nous voulons taper à la porte du pro D2 à moyen terme, à recruter les cinq ou six joueurs majeurs qui nous feront défaut si nous montons en Nationale 2 et que nous visions la Nationale 1, et à monter notre centre de formation. Il n’y aura pas de grande équipe dans le Nord sans des Nordistes dans cette équipe. Cela coûte de l’argent de les former le mieux possible.

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