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Face à Narbonne, Aurillac miraculé

Par Jean-Marc AUTHIÉ
  • Étouffé par l’engagement et la générosité des Narbonnais, Aurillac s’est sorti d’affaires sur la sirène, grâce à son ouvreur.
    Étouffé par l’engagement et la générosité des Narbonnais, Aurillac s’est sorti d’affaires sur la sirène, grâce à son ouvreur. Icon Sport - Icon Sport
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Étouffé par l’engagement et la générosité des Narbonnais, Aurillac s’est sorti d’affaires sur la sirène, grâce à son ouvreur.

« On ne va retenir que la victoire. Ce soir, à 14, Narbonne a été plus qu’à la hauteur. Ils nous ont donné une leçon de rugby et d’humilité », déclarait Roméo Gontineac, entraîneur des Aurillacois, très lucide quant à la prestation des siens. Au sortir d’un match insipide durant une heure, le Stade aurillacois ne doit son salut que grâce au quasi seul mouvement digne de ce nom et la vista de Marc Palmier, pour aller aplatir l’essai de la libération à 15 secondes de la sirène.

Pour le reste, que ce fût dur ! Que ce fût compliqué d’éteindre des Narbonnais venus en terre cantalienne pour démontrer qu’on aurait bien tort de les enterrer trop vite.

Pourtant, les Aurillacois étaient prévenus que le dernier de la classe avait des arguments à faire valoir. À l’image des trois premiers points de la partie issus d’une « stratégie mise en place et qui a parfaitement fonctionné », relevait Marc Delpoux, entraîneur du RCN, qui avait, de plus, demandé aux siens de mettre les ingrédients nécessaires « afin de gagner le respect des autres équipes. »

Et d’enchaîner : « Cela fait cinq, six ou sept fois que l’on perd à la sirène. Je me dis que l’on ne mérite pas ça, poursuivait le coach. Tant que l’on jouera à 14, tant que l’on n’arrivera pas à gérer cette dernière minute où l’on tient le ballon… Ce soir, nous sommes pris entre la satisfaction du travail accompli et la déception. Mais j’avoue qu’il y a plus de satisfaction. »

« En étant nul, tu gagnes le match »

Un vrai paradoxe, quand on sait que Narbonne aurait pu repartir sans rien de Jean-Alric. « Heureusement que leur buteur nous laisse le point de bonus défensif », souriait jaune, très jaune même Marc Delpoux. Et le buteur en question, c’est donc Marc Palmier, en difficulté face aux perches (1 sur 5), mais efficace dans l’animation avec une transversale millimétrée à destination d’Elijah Niko sur le premier essai, puis un deuxième en s’engageant dans un petit intervalle pour offrir l’essai de la victoire.

Mais vendredi, le Stade aurillacois a pêché dans quasiment tous les domaines : en touche, en mêlée, dans l’animation, dans l’engagement, dans les choix. Pas de solution, même quand les Cantalous se sont retrouvés en supériorité numérique après le carton rouge de Jordan Rochier (32e). L’impression de buter contre un mur, sans solution… avant que le banc ne change la donne et offre enfin vingt dernières minutes dignes d’un prétendant à la dernière place qualificative.

Le mot de la fin revenait à l’entraîneur aurillacois : « Dans le rugby, rien n’est compliqué quand tu mets le combat, la bonne agressivité. Ce vendredi ce n’était pas le cas. Maintenant, je suis fier de l’équipe car, à travers des moments comme ce soir, tu arrives à sortir le jackpot. Quatre points ! En étant vraiment nul, tu gagnes le match. Tu imagines ça, toi ? »

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