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La passe de trois pour Vannes ?

Par Didier LE PALLEC
  • Erwan DRIDI (Vannes).
    Erwan DRIDI (Vannes). Icon Sport - Icon Sport
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Fort de ses deux succès consécutifs face à Béziers et Nevers, le RCV peut-il raisonnablement espérer plus qu’un bonus défensif en Isère ?

Attendre et voir, avions-nous écrit au surlendemain de la victoire des Vannetais face à Nevers dans notre édition du lundi 10 janvier. La manière dont celle-ci avait été obtenue avait réconcilié le collectif avec lui-même, à défaut d’avec son public qui lui a toujours témoigné sa confiance et qui lui est fidèle, envers et contre tout.

L’opportunité est donc donnée à ce groupe de confirmer l’embellie dont on a senti l’émergence fin 2021 et les promesses de ce tout début 2022. Si recevoir Nevers n’était pas un cadeau de reprise, le déplacement à Grenoble peut être par contre de nature à relancer totalement une saison dont on oubliera (?) finalement assez vite le parfois triste et indigent spectacle d’une première partie d’exercice totalement ratée.

Si, côté breton, le moral semble revenir au beau fixe - encore qu’il faille se méfier de tout excès de confiance car la chute serait encore plus rude - la situation des Isérois n’est pas forcément - du moins actuellement - enviable. Même s’il n’y a que trois points de débours au classement (28 pour le FCG, 31 côté RCV), une certaine similitude dans les deux parcours apparaît, pas obligatoirement à l’avantage de l’un ou l’autre, car liée à la difficulté d’émerger dans cette nouvelle compétition. Les camarades de Steve Blanc-Mappaz, donnés avant le coup d’envoi de l’édition 2021-2022 comme potentiellement candidats à la qualification, ont rempli le contrat avec ces deux victoires sur Vannes et face à Agen. Mais la suite fut beaucoup plus laborieuse et très inégale. Rappelons-nous le parcours de ces mêmes Isérois la saison dernière qui, après un départ chaotique, sont revenus du diable Vauvert pour arracher une qualification. Vannes pourrait s’en inspirer car les dix points qui séparent le club morbihannais de la sixième place qualificative ne sont pas rédhibitoires.

L’énergie du désespoir

"Je ne suis pas inquiet pour cette équipe de Vannes quant à son maintien", a lâché Xavier Péméja au lendemain de la défaite des siens à la Rabine. Un sentiment partagé par les supporters de la Rabine qui se piquent même de croire à cette qualification. Mais cela passera, outre les victoires à domicile, par quelques performances hors de son antre. Les retours de blessures des Marks, Johnson, Myles, Edwards et Phélipponneau, de ceux qui auront retrouvé grâce aux yeux de l’encadrement technique, de ceux mis au repos (Curtis, Picault, Hilsenbeck, Bazin, Abraham) vont venir bonifier un ensemble à la fois sur un plan quantitatif et qualitatif. Ce qui laisse en effet espérer des jours meilleurs.

Pour autant, rien ne sera facile à ce groupe jusqu’à la fin de saison. Et cela commence dès ce soir en Isère, face à une formation de Grenoble qui est au pied du mur, qui aura une pression évidente sur les épaules car aucun droit à l’échec. Une bête blessée est toujours beaucoup plus redoutable. Car si les Vannetais ont volonté de profiter de cette situation, ils n’en devront pas moins redouter le sursaut d’orgueil d’une formation qui, elle aussi depuis août dernier, a suffisamment été humiliée pour ne pas relever le gant du défi.

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