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Nevers aime l’air des cimes

Par Sébastien CHABARD
  • Après avoir affronté le premier et le deuxième du classement, Nevers reçoit le troisième du classement, Bayonne. Une victoire hisserait Shaun Reynolds et ses coéquipiers encore plus vers les phases finales. Photo S. B.
    Après avoir affronté le premier et le deuxième du classement, Nevers reçoit le troisième du classement, Bayonne. Une victoire hisserait Shaun Reynolds et ses coéquipiers encore plus vers les phases finales. Photo S. B.
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Vainqueurs de Mont-de-Marsan, accrocheurs à Oyonnax, les Neversois veulent boucler en beauté leur tournée des leaders face à des Bayonnais doublement revanchards.

Vannes, Mont-de-Marsan, Oyonnax, et maintenant Bayonne. Nevers en termine avec un mois de janvier plus copieux qu’un concours de frangipane, et nappé d’indigeste imprévu par une cinquième vague de Covid qui a touché l’ensemble de l’effectif. Avant la dernière étape de cet ultra-trail dépenaillé, le manager Xavier Péméja pose un regard finalement soulagé sur le parcours - victoire bonifiée face au Stade montois, défaites sans bonus en Bretagne et dans l’Ain : "Quand on voit notre programme, cinq points, c’est un bilan positif. Et il sera très positif si on bat Bayonne vendredi."

Après la reprise ratée à Vannes (35-23), ses joueurs se sont hissés à la hauteur de l’enjeu et de leurs ambitions de phases finales face aux leaders de Pro D2, démantibulant l’horloge montoise avant de tenir la dragée haute aux Oyomen, la semaine dernière : "On a montré un très bon état d’esprit, on n’a jamais rien lâché. On méritait au moins le bonus défensif, mais on a payé notre indiscipline. Malgré nos dix-sept pénalités, on finit à neuf points d’Oyonnax. On les a énormément perturbés, on a fait jeu égal avec eux. C’est très encourageant avant de recevoir Bayonne. Ça va être un autre gros sommet."

Confiance dans leur défense

Avec un seul essai encaissé face aux deux terreurs offensives de la poule, les Neversois abordent le dernier pic du polyptyque gainés de confiance en leurs moyens défensifs. Il faudra bien cela, et même plus, pour maîtriser des Bayonnais fraîchement giflés à Jean-Dauger par Grenoble et aiguillonnés par le souvenir du nul concédé au match aller : "De toute façon, Bayonne joue tous les matchs pour les gagner", avertit Xavier Péméja, ancien coach de l’Aviron (2005-2008). "Il va falloir faire un match de haut niveau dans la précision et la discipline."

Toujours invaincus au Pré-Fleuri, où ils affichent une série en cours de quatre succès bonifiés, les Usonistes savent qu’ils doivent garder ce standard à la maison pour compenser leur bilan moins reluisant loin de la Nièvre (deux victoires et un nul). Un impératif comptable assorti d’une volonté de solder le passif de la saison dernière, qui les avait vus craquer cinq fois sur six chez eux face aux meilleures équipes de Pro D2. "Nos derniers matchs nous montrent qu’on peut être optimistes, qu’on peut faire partie du top 6", souligne le manager. " Mais on ne doit pas regarder trop loin. À chaque match, tout peut être remis en question. C’est pourquoi ce match face à Bayonne a une importance capitale."

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