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Grenoble retombe dans le rouge

Par Julien PLAZANET
  • Le FCG s’est incliné à domicile face à Rouen et reste englué à  la douzième place du Pro D2. Photo Jacques Robert
    Le FCG s’est incliné à domicile face à Rouen et reste englué à la douzième place du Pro D2. Photo Jacques Robert Midi Olympique
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Alors qu'ils avaient réussi la performance de s'imposer à Bayonne, les Grenoblois ont à nouveau chuté au Stade des Alpes, concédant un sixième revers à domicile.

Si les regards fuyants et les têtes baissées après ce nouvel échec au Stade des Alpes pour le FCG avaient une forme de logique, le manager isérois Fabien Gengenbacher a vite voulu faire passer un message à ses joueurs, et à tous ceux voulant bien l’entendre. « Cette saison, on ne nous donnera rien. C’est une saison difficile. On va apprendre de tout ce qu’il nous arrive et croyez-moi que l’on ne va pas baisser la tête. J’ai demandé aux garçons d’arrêter de baisser la tête », a-t-il lancé, non sans laisser transparaître cette frustration de ne pas avoir vu son équipe obtenir une dernière pénalité pouvant lui permettre de faire basculer ce duel. « Je vais débriefer avec monsieur l’arbitre. » 

Quelques mots qui en disent long sur la déception, car si Grenoble a vu Rouen prendre sa revanche après le succès des Isérois à Robert-Diochon en octobre dernier, « il y a des matchs où l’on n’avait pas eu ces ressources sur le contenu et l’engagement pour aller chercher un résultat. On aurait au moins mérité d’avoir la chance de gagner. Je veux saluer l’engagement des garçons. Ils ont donné le maximum ». La prestation en mêlée peut donner raison à l’analyse, le manque de réalisme et l’indiscipline ont néanmoins été rédhibitoires, et ce quelle que soit la décision arbitrale de fin de rencontre.

En termes de jeu, ce match plus rude que celui décousu à Jean-Dauger n’aura pas fait de cadeau au FCG. Jouer tous les coups à fond a bien été au centre du projet, sauf que les mains (ou les pieds !) ont parfois tremblé.

 

PLUS PERFORMANT À L’EXTÉRIEUR

L’envie a été au rendez-vous malgré tout, mais le retour de la pression populaire s’est fait ressentir et c’est ce sur quoi le staff va devoir préparer son groupe pour les prochaines échéances, tout comme cette capacité à savoir gérer les moments chauds. Comme face à Vannes, le FCG s’est par exemple fait rejoindre juste avant la pause puis a buté en seconde période, basculant dans la précipitation et la maladresse face à la pression du chrono et du tableau d’affichage.

« On va aller chercher ce maintien étape par étape. Il y a beaucoup d’agacement et d’énervement. C’est difficile à chaud », de mettre des mots sur les maux, poursuit Fabien Gengenbacher. Le constat étant que le FCG a été plus performant hors de ses bases (17 points) que devant son public (16 points), comme si ce groupe avait besoin d’être libéré pour pratiquer "son" jeu. Quatre jours de coupure ont maintenant été accordés à un groupe qui doit parvenir à se vider (un peu) la tête pour mieux repartir sur la préparation d’un déplacement à Agen tout aussi capital.

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