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Un point de malus pour l’Usap

Par Midi-Olympique
  • Samedi, l’Usap a manqué de beaucoup trop de choses pour espérer l’emporter. À l’arrivée, le bonus est bien payé. Ça console, mais c’est loin d’être suffisant.
    Samedi, l’Usap a manqué de beaucoup trop de choses pour espérer l’emporter. À l’arrivée, le bonus est bien payé. Ça console, mais c’est loin d’être suffisant. Icon Sport - Icon Sport
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Samedi, l’Usap a manqué de beaucoup trop de choses pour espérer l’emporter. À l’arrivée, le bonus est bien payé. Ça console, mais c’est loin d’être suffisant.

Avec l’Usap, les fins de match sont souvent génératrices d’émotions. Elles peuvent être jubilatoires comme face à Clermont et à Biarritz ou cruelles à l’instar des matchs contre Paris et Castres. Samedi, les derniers instants de la partie ont offert un moment d’allégresse modérée aux quelque 5 000 supporters du stade Aimé-Giral au moment où Shahn Eru a aplati le deuxième essai des siens.

Mais cette fois, pas de retournement de situation mémorable ou de victoire à l’arrivée, juste un bonus, heureux au regard de la piètre prestation du jour. Un moindre mal. Ou une amère consolation. Tout dépend du point de vue. « C’est le seul côté positif d’avoir fait preuve de caractère dans les six dernières minutes », souffle Patrick Arlettaz. Les 74 précédentes n’avaient rien eu de réjouissant côté sang et or, si l’on excepte la bravoure sur sa ligne d’en-but et une conquête en place : « Il y a trois ou quatre satisfactions mais ce ne sont même pas des satisfactions, ce sont des choses que l’on doit avoir à tous les matchs », rappelle le manager. Pour le reste, « On n’a pas été bons dans le jeu au pied, nous n’avons pas su garder le ballon, il y a eu trop de fautes… L’équipe n’a pas été à un bon niveau. »

"C’est la première fois où l’on est comme ça"

À tous ces égards, le bonus peut être paradoxalement perçu comme une bonne opération comptable. Une véritable ironie du sort quand un succès aurait permis au champion de France du Pro D2 de compter deux succès d’avance sur le BO au classement. Au-delà de ses imprécisions, de ses lancements bafoués et de son indiscipline accablante, l’Usap a souffert de son attentisme. Elle a failli, beaucoup, et subi, surtout. Avec en point d’orgue des supériorités numériques galvaudées : « Il y avait de la volonté mais on s’est perdu dans ce que l’on devait faire. Ce qui est assez décevant, ce n’est pas le résultat en tant que tel. Il y a un point contre Lyon… Mais il faut être plus ambitieux que ça dans notre copie et notre capacité à influencer sur le résultat. Je ne sais pas pourquoi, on n’a pas lâché les chevaux. C’est la première fois où l’on est comme ça, aussi attentiste… Il faut que ça reste un seul match. » Si l’Usap ne force pas son destin, elle sera soumise à la loi du plus fort. Ce qui est arrivé face à Lyon se reproduirait contre Toulouse, Clermont et bien d’autres…

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