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Haouas toujours en piste chez les Bleus

  • Malgré cette condamnation, on devrait revoir Mohamed Haouas sous le maillot bleu. Le joueur, qui s’entraîne ici avec l’équipe de France durant la tournée d’Automne, étant exemplaire dans son comportement avec le groupe, dixit Fabien Galthié.
    Malgré cette condamnation, on devrait revoir Mohamed Haouas sous le maillot bleu. Le joueur, qui s’entraîne ici avec l’équipe de France durant la tournée d’Automne, étant exemplaire dans son comportement avec le groupe, dixit Fabien Galthié. Icon Sport - Icon Sport
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Titulaire ce samedi avec Montpellier, Mohamed Haouas va pouvoir maintenant avancer sur le plan sportif. Son avenir en Bleu ne semble pas compromis.

L’encadrement de l’équipe de France avait choisi de se passer des services de Mohamed Haouas pour le premier match du Tournoi des 6 Nations, pour lui permettre d’être présent vendredi lors de son procès. La question de son avenir en Bleu se posait légitimement, au soir de sa condamnation puisque le sélectionneur Fabien Galthié avait instauré "un cadre de vie" qui ne serait jamais négociable : "On cherche des gens exemplaires. Ce ne sont pas nécessairement les plus brillants en match, chaque week-end. D’autant qu’avec nos saisons si longues, il est difficile d’être toujours à son meilleur niveau. Mais il nous faut des gens au comportement exemplaire […] Dans le cadre de vie, on va vous donner – ce qui n’était pas fait – une planification sur la compétition. On vous demande de dire dès aujourd’hui, avant qu’on perde du temps ou non à vous suivre, si vous acceptez ce cadre. Si jamais des joueurs disent oui et sortent du cadre, ils repartent. Il y a des taxis qui les attendent. On ne bataille pas, on ne perd pas d’énergie." La question a donc été posée samedi au manager de l’équipe de France, Raphaël Ibanez, à la sortie de l’entraînement du capitaine à la veille du premier match des tricolores face à l’Italie.

L’ancien talonneur a donné une réponse claire. L’avenir de Mohamed Haouas chez les Bleus ne paraît pas compromis par ce jugement : "Je dois dire que pour l’ensemble de l’encadrement technique, nous avons vécu cet événement comme un soulagement. La justice est passée. Une décision a été prise. Pour nous, pour lui surtout, c’est un soulagement. On attend de lui que ça le libère et qu’il puisse se tourner vers le présent, c’est-à-dire vers les matchs qu’il va pouvoir jouer avec son club. Et potentiellement revenir en sélection." Cela ne veut pas dire que l’encadrement du XV de France a décidé de faire une entorse à son règlement, puisque le manager des Bleus a rappelé qu’il n’avait rien à dire sur le comportement de Mohamed Haouas : "C’est un joueur qui a toujours été exemplaire avec nous, dans le cadre de vie que nous avons proposé au groupe France. Pour lui, c’est le moment de continuer à grandir et de s’exprimer ballon en main car il le fait très bien. Nous avons vraiment confiance en lui pour qu’il continue de progresser et de grandir au sein de ce groupe France."

Le précédent Atonio

Cette condamnation extra-sportive ne rentre donc pas dans le cadre fixé par le sélectionneur et son équipe. Il n’aurait pas pu en être autrement puisque Mohamed Haouas a été condamné pour des faits commis avant même le début de sa carrière sportive. Il faut, aussi, ne pas oublier qu’il n’est pas le seul joueur actuel du groupe France à avoir été confronté à la justice : un autre pilier droit, Uini Atonio, a été condamné en 2018 à six mois de prison avec sursis pour des violences volontaires en état d’ivresse manifeste, à la suite d’une bagarre à la sortie d’une boîte de nuit en 2017. Le Rochelais, international depuis 2014, a pu poursuivre sa carrière en Bleu malgré cette condamnation. Il est donc impossible de sanctionner sportivement Mohamed Haouas en raison de ce précédent. Il faut aussi noter que la justice n’a pas voulu "impacter" la carrière du pilier montpelliérain. Il paraît alors logique que l’encadrement du XV de France suive cette ligne de conduite. Mohamed Haouas n’aura qu’à prouver sur le terrain qu’il est toujours "le numéro un" à son poste, comme il l’a affirmé ce vendredi devant le président d’audience. Place aux seuls jugements sportifs.

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