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Top 14 - Les finisseurs du Racing 92 ont fait la différence

Par Guillaume CYPRIEN
  • Auteur d’un doublé, Virimi Vakatawa retrouve peu à peu son réel niveau. Photo IconSport
    Auteur d’un doublé, Virimi Vakatawa retrouve peu à peu son réel niveau. Photo IconSport Icon Sport - Icon Sport
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Le grand remue ménage intervenu dans les effectifs des deux équipes en deuxième mi-temps a fait pencher la balance en faveur des Franciliens.

Les Racingmen n’ont pas réussi à rendre leur pareil aux Castrais. Les joueurs du Tarn avaient rajouté à leur succès du match aller un point de bonus offensif arraché à la dernière seconde de jeu. L’opportunité de rééquilibrer complètement les comptes est apparue tout à fait essentielle à Laurent Travers pour que le manager des Ciel et Blanc admoneste Antoine Gibert depuis son banc de touche dans un fort moment de tension, afin qu’il transforme leur dernier essai d’un drop mal foutu, quitte à le vendanger, et que son équipe profite sur le dernier renvoi d’une dernière munition offensive avant le retentissement de la sirène. Cette dernière initiative un peu suicidaire s’étant retournée contre eux, puisqu’elle a provoqué le denier essai des visiteurs, le cas d’égalité au classement à la fin de la phase préliminaire, s’il devait survenir, sera favorable au Castrais. Voilà bien le seul échec que les joueurs du Racing ont vécu sur cette partie très volumineuse à neuf essais, qu’ils ont totalement étouffée après les grands remaniements des effectifs.

Vakatawa proche de lui-même

On jouait la cinquante-cinquième minute quand huit nouveaux joueurs ont fait leur entrée sur le terrain. Du côté du Racing 92, Baptiste Chouzenoux avait déjà intégré la partie un peu avant. Et à partir de cet instant, elle a complètement basculé en faveur des Racingmen. Ils ont assommé les Tarnais d’un 19 à 0 très lourd en l’espace de seulement vingt minutes, avant de subir ce dernier essai en contre provoqué par eux-mêmes. « C’est le point très fort pour nous ce soir, a félicité ses joueurs Mike Prendergast. C’est un sujet récurrent, nous parlons chaque semaine de l’importance de ce moment dans les matchs. Ce soir, nos remplaçants ont amené une énergie et une agressivité incroyable ».

Et ce collectif soudé, cohérent dans son action d’ensemble, de remporter haut la main son dixième match sur les onze derniers qu’il a disputés. Son seul échec à Lyon au début du mois de janvier ayant été subi après une sortie flatteuse malgré tout (37-35). « Je crois que notre entrée en Coupe d’Europe nous a fait beaucoup de bien, a commenté Henry Chavancy. Nous avions été très francs entre nous à cet instant de la saison. Nous n’étions pas du tout là où nous le voulions en top 14. Cette remise en question a produit les effets que nous voyons encore aujourd’hui »;

Parmi les effets très notables apparus samedi soir, on a pu voir la capacité de Wenceslas Lauret d’assumer complètement le rôle de sauteur prioritaire, la rentrée explosive du préposé ordinaire Baptiste Chouzenoux, la justesse des interventions de Virimi Vakatawa, pas si loin de retrouver son niveau athlétique, la volonté manifeste de Bernard Leroux, malgré son éloignement du XV de France et ce repositionnement de club en troisième ligne ou encore l’activité du capitaine Camille Chat, qui ronge lui aussi de façon positive sa rétrogradation dans la hiérarchie nationale.

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