Abonnés

Top 14 - Lyon empoche cinq points en service minimum

Par Sébastien FIATTE
  • Le centre international, Pierre-Louis Barassi, n’a pas mâché ses mots après la prestation de son équipe. Photo Icon Sport Le centre international, Pierre-Louis Barassi, n’a pas mâché ses mots après la prestation de son équipe. Photo Icon Sport
    Le centre international, Pierre-Louis Barassi, n’a pas mâché ses mots après la prestation de son équipe. Photo Icon Sport Icon Sport - Icon Sport
Publié le
Partager :

Avec un effectif restreint, des joueurs de retour de blessure et en manque de rythme, Lyon ne s’est pas montré transcendant mais a assuré l’essentiel en prenant cinq points.

À quoi peut-on juger de l’exigence d’une équipe vis-à-vis d’elle-même ? Aux mines renfrognées après une victoire bonifiée. En d’autres circonstances, elle aurait été appréciée sans autre forme de procès. Après tout, le Lou a un pack fait de Bleus - Bamba, Taofifenua, Cretin étaient remplaçants en Ecosse - et de bosses - Bastareaud, Marchand, Géraci, Goujon, Sobela, Saginadze sont à l’infirmerie, en soins ou convalescents, trois joueurs – Rey, Berdeu, Barassi - ont passé une partie de la semaine à Marcoussis, et il devait en outre faire face à un adversaire humilié une semaine plus tôt à Paris. Ce pouvait être autant de circonstances atténuantes, avant de voyager à Clermont et à Toulouse au mois de mars. Mais le juge, et les différents témoins, ne l’ont pas entendu de cette oreille, et regrettait d’avoir vu une équipe du Lou en service minimum.

« Je retiens la victoire bonifiée, et une belle réaction en deuxième mi-temps », tranchait d’entrée Pierre Mignoni. Après avoir pris le match par le bon bout, le Lou s’est en effet délité jusqu’à la pause. Bousculé en mêlée (3 pénalités en première mi-temps), il souffrait également en touche, et finissait par encaisser un essai sur ballon porté, mérité pour les Biarrots. Les sorties précoces, sur blessures du centre néo-zélandais, Charlie Ngatai , touché au genou, puis du talonneur, Yanis Charcosset, victime d’une entorse acromio-claviculaire, ont-elles inconsciemment incité Lyon à jouer avec le frein à main ?

"On a joué à la baballe"

Pas forcément, il a surtout semblé confondre vitesse et précipitation, multipliant les en-avants au moment de faire la différence. « Bien faire les choses est ce qui fait la différence, rappelait Pierre Mignoni. Ce n’est pas parce qu’on ne marque pas qu’il faut s’affoler, manquer de précision sur des gestes techniques, notamment sur les ballons de récupération, notre point fort. »

Un adversaire plus expérimenté aurait sûrement mieux su tirer parti de la situation. Il n’empêche que le Lou devra se rappeler de mettre les choses dans l’ordre.

« Nous avons voulu jouer avant d’assurer les fondamentaux : avoir de bons rucks, avancer, bien sortir de chez nous, jugeait Pierre-Louis Barassi. Nous avons voulu jouer à la baballe, mais on ne joue pas contre des peintres. Nous nous sommes fait remonter les bretelles. Parfois ça fait du bien. Il nous manquait tous 20% d’investissement, de précision. Nous avons corrigé ça après la pause. 

Il faudra juste éviter de jouer les prochains matchs à mi-temps...

Vous êtes hors-jeu !

Cet article est réservé aux abonnés.

Profitez de notre offre pour lire la suite.

Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de

0,99€ le premier mois

Je m'abonne
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?