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Le chant du cygne pour Biarritz, qui pose un pied en Pro D2

Par Pablo ORDAS
  • La chute est rude pour Francis Saili et ses partenaires biarrots.
    La chute est rude pour Francis Saili et ses partenaires biarrots. - Photo Bernard
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Battu par Toulon, alors que dans le même temps l’USAP a pris le bonus offensif face au Racing, le BO est dernier, à dix points de la treizième place. Sauf miracle, le club basque évoluera en Pro D2 l’an prochain.

Il y a deux semaines, après la claque reçue au Stade français (65-19), le président biarrot Jean-Baptiste Aldigé s’était présenté face aux médias. Après avoir dédouané ses joueurs - « On n’est pas invité à ce niveau-là, je n’ai rien à leur reprocher » - le patron du club basque avait expliqué : « La dynamique s’épuise un peu. Nous sommes en grande difficulté, en train d’exploser en vol, voilà la vérité. » 

Samedi soir, après la défaite du BO face à Toulon, "JBA" est de nouveau venu. Lucide, il a acté que les chances de maintien de son équipe s’étaient envolées. À la question d’un confrère lui demandant si Biarritz avait un pied et demi en Pro D2, il répondit : « On n’a pas un pied et demi mais deux. Il faut arriver à dire les choses, franchement. Continuer à se dire que tant qu’il y a des matchs, il reste une lueur d’espoir, c’est se raconter des blagues. Un rêve s’efface. C’est un jour malheureux pour les joueurs, les supporters et le club dans son ensemble. »

Aldigé : « Le staff va rester »

À six journées de la fin, le club basque compte dix points de retard sur l’Usap (13e) et douze sur Toulon (12e, deux matchs en moins). S’ils ont encore trois réceptions (Pau, Castres et Clermont), les Basques vont devoir composer avec des voyages périlleux à Montpellier, au Racing et Toulouse. Ainsi, il faudrait un miracle pour que les Rouge et Blanc arrivent à rattraper ce retard, d’autant plus que la bande à Steffon Armitage a pris un coup derrière la tête samedi soir. Pour la première fois de la saison, les Biarrots ont ouvertement parlé du Pro D2, qu’ils rejoindront probablement dans deux mois. « Je ne vous cache pas que nous étions déjà en train de préparer un plan A et un plan B. Ce n’est pas ce soir qu’on se dit mince, il faut préparer les choses », a souligné Jean-Baptiste Aldigé, qui a annoncé qu’il n’y aurait pas de grands bouleversements dans le staff à l’intersaison.

« C’est une fin de cycle de résultat mais pas de fonctionnement, a affirmé le président du directoire. La façon de faire va perdurer. Le staff va rester, il n’y a aucune raison de changer. […] Désormais, les deux mois qui arrivent vont nous servir d’atterrissage mais on ne va pas finir en crash. Il faudra essayer d’atterrir comme on peut pour repartir. J’ai envie de voir ce que donne le BO en Pro D2 en haut du classement, avec ce nouveau public de jeunes. Alors, il n’y aura peut-être pas 10 000 personnes au stade mais je suis sûr qu’il y a un gaz et un engouement à entretenir. »

De leur côté, l’Usap, Brive et Toulon vont très certainement se livrer une bataille à trois pour éviter la treizième place. Les deux premiers cités recevront trois fois et se retrouveront, fin avril, à Aimé-Giral, pour un rendez-vous important. Toulon, quant à lui, jouera devant son public à quatre reprises. Si les Varois arrivent à bien négocier le mois de mars pendant lequel ils rattraperont leurs deux matchs en retard, ils pourront alors aborder la dernière ligne droite avec dans une position un peu moins anxiogène.

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