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Top 14 - Biarritz a fini par craquer

Par Pablo Ordas
  • Le BO a cédé dans le dernier quart d’heure.
    Le BO a cédé dans le dernier quart d’heure. Icon Sport - Icon Sport
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Embêté en touche par le contre toulonnais et défaillant dans son jeu au pied, le BO a cédé dans le dernier quart d’heure.

Dehors, sur le parvis du stade, la sono d’Aguilera crachait « The Rhythm of the Night » du groupe italien « Corona ». Dans un même temps, à l’intérieur de la salle de presse, il régnait une ambiance particulière. Touchés, les Biarrots de Steffon Armitage se soumettaient aux obligations de la Ligue, en répondant à nos quelques questions, mais le cœur n’y était pas. Le rêve venait de s’envoler. Battu par Toulon, le BO a très certainement dit au revoir à ses espoirs de maintien (lire par ailleurs).

« Tout le monde a fait sa petite erreur »

Dans ce match qu’ils avaient ciblé, les joueurs de Matthew Clarkin se sont montrés trop imprécis pour pouvoir venir à bout du RCT. Particulièrement friables en défense (cinq essais encaissés), défaillants dans leur jeu au pied, embêtés par l’excellent contre toulonnais en touche (quatre lancers perdus) et bien trop indisciplinés (dix-sept pénalités concédées), les Basques ont eu beau mettre tout leur cœur dans cette lutte acharnée, cela n’a pas suffi.

Au vrai, l’issue aurait pu être différente, si Brett Herron avait réussi cette pénalité (65e), qui aurait permis aux Biarrots, alors menés 17-24, de revenir à quatre points. « On ne va pas lui rejeter la faute, l’a défendu Steeve Barry. Tout le monde a fait sa petite erreur. » De toute évidence, le score final fut lourd pour des Rouge et blanc qui ont encaissé un 21-0 dans le dernier quart d’heure. « Ce n’est pas comme lors de la rencontre à Paris, où nous n’étions pas sortis du vestiaire, a estimé l’ailier. Il y a eu des intentions, on a eu des occasions. On s’y est filé, mais il y a quand même cette défaite, et dans ce sport, ce qui compte, malheureusement, c’est juste la victoire. »

Après trois défaites consécutives et 144 points encaissés, Biarritz va désormais observer une semaine de coupure pour se vider les têtes, avant de basculer sur un déplacement périlleux à Montpellier fin mars. Dans l’Hérault et sur les deux mois restants, le BO essayera de terminer, comme il se doit, son aventure dans ce Top 14, intraitable avec les promus. 

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