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Pays de Galles : Les outsiders ont une revanche à prendre

Par Simon VALZER
  • Bien que champions en titre, les Gallois ne sont pas franchement convaincants depuis le début de la compétition. Seulement, ils n’ont pas oublié ces bleus qui les ont privé d’un grand chelem l’année dernière…
    Bien que champions en titre, les Gallois ne sont pas franchement convaincants depuis le début de la compétition. Seulement, ils n’ont pas oublié ces bleus qui les ont privé d’un grand chelem l’année dernière… Icon Sport - Icon Sport
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Bien que champions en titre, les Gallois ne sont pas franchement convaincants depuis le début de la compétition. Seulement, ils n’ont pas oublié ces bleus qui les ont privé d’un grand chelem l’année dernière…

N’ayons pas peur des mots : oui, les Bleus s’avancent à Cardiff en favoris. Ils ont tour à tour dominé l’Italie, l’Irlande et l’écosse. Ils veulent remporter la compétition et rêvent aujourd’hui d’un grand chelem. Un bilan que les Gallois, pourtant champions en titre, sont bien loin d’afficher. Actuels cinquièmes du Tournoi, les hommes de Wayne Pivac ont mal commencé leur Tournoi par une correction reçue à Dublin (29-7), avant de gagner péniblement à Cardiff contre l’écosse (20-17) et de perdre à Twickenham face à une Angleterre décevante (23-19).

Sur le papier, les dynamiques des deux protagonistes sont bien différentes. Et cela s’en ressent dans les discours gallois, qui n’en finissent plus de flatter les Bleus. À l’image de Taulupe Faletau, le numéro huit du Poireau et des Lions britanniques : « Ils peuvent vous faire mal de n’importe quel endroit du terrain. On a tous vu dans quelle forme se trouve cette équipe. Cela va un grand challenge pour notre défense. » Merci Toby, autre chose ? « Franchement, je ne vois pas de faiblesse dans cette équipe française. Chacune de ses lignes te défie droit dans les yeux.» Son coéquipier, le demi de mêlée Tomos Williams n’y est pas allé de main morte non plus : « Ils ont des menaces partout dans leur ligne d’attaque : leur triangle arrière, leurs centres, leurs demis sont tous d’excellents joueurs. Et puis ils peuvent basculer sur un jeu plus frontal et direct avec leurs avants puissants. » À les entendre, on dirait qu’ils ont déjà perdu le match. Sauf qu’il n’en est rien. Et que ce déplacement à Cardiff paraît être encore plus périlleux que celui à Murrayfield il y a deux semaines.

Une troisième ligne XXL avec Navidi, Faletau et Davies

Nous ne faisons pas un pronostic, nous rappelons juste les faits. Sur leurs cinq derniers déplacements à Cardiff, les Bleus restent sur quatre défaites. Et surtout, ils ont passablement contrarié les Gallois l’année dernière en privant ces derniers d’un grand chelem qui leur tendait les bras. L’entraîneur de la défense galloise, l’ancien pilier emblématique Gethin Jenkins, ne dit pas autre chose. Et Tomos Williams l’a rappelé : «Cela risque d’être difficile pour nous, mais les Français nous en doivent une par rapport à l’année dernière.»

Pour prendre sa revanche, le staff gallois a composé un XV majeur faisant la part belle à l’expérience et à la puissance. Expérience avec le retour du premier centre Jonathan Davies, et ses 95 sélections. Avec d’autres lieutenants tels que Dan Biggar (98 capes) ou Liam Williams (77 sélections), la ligne d’attaque galloise présente une moyenne de 59 sélections par joueur… De quoi ne pas se laisser impressionner par la dimension physique de Jonathan Danty ou les relances de Gabin Villière…

Mais c’est surtout la troisième ligne qu’il faudra suivre. Wayne Pivac a choisi de titulariser l’infatigable Josh Navidi sur le côté ouvert de la mêlée : «Josh est un joueur fantastique. Il n’a pas joué pour nous depuis un certain temps mais il a disputé 80 minutes avec Cardiff et cela suffit. Il a l’expérience de ces grands matchs.» De l’autre côté, on retrouvera le géant Seb Davies qui, avec son gabarit colossal (1,98 m ; 119 kg) fera office de troisième deuxième ligne, poste qu’il occupe habituellement avec les Cardiff Blues : «Seb va nous apporter ses dimensions. Cela va nous aider en touche, mais aussi dans les couloirs où sa vitesse et sa technique peuvent poser des problèmes aux ailiers adverses.» Gabin Villière avait pulvérisé l’immense Bundee Aki. En fera-t-il de même face au colosse de Cardiff ? On l’espère.

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