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Montauban : vive le vent, vive le vent…

Par Yanis GUILLOU
  • Les Montalbanais, à l’instar de Josua Vici, ont dominé Agen et restent en course pour la qualification. Les Montalbanais, à l’instar de Josua Vici, ont dominé Agen et restent en course pour la qualification.
    Les Montalbanais, à l’instar de Josua Vici, ont dominé Agen et restent en course pour la qualification. - DDM MANUEL MASSIP
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Sous un vent aussi glacé qu’embêtant, Montauban a su résister au retour d’Agen pour se rapprocher encore un peu plus du top 6.

« Cela fait onze ans que je suis au club, et c’est la première fois que je bats cette équipe. » Comme quoi, le vent tourne pour David Byrnes, l’entraîneur des trois-quarts de Montauban. Son équipe l’a emporté d’un souffle devant des Agenais à deux visages, mettant fin à une série noire longue de douze longues années face aux Lot-et-Garonnais. Ce succès, Montauban l’a glané notamment grâce à une conquête impressionnante, tourmentée au match aller, mais plus que dominatrice ce samedi.

L’ouragan Christopher Vaotoa a mis au supplice ses adversaires directs en mêlée fermée, pendant que les très aériens montalbanais faisaient la différence en touche, secteur décisif de la partie. « On a été performant en conquête et c’est ce qui fait qu’on a réalisé un bon match », félicitait un des principaux intéressés, Quentin Pueyo. Le troisième ligne est un de ceux qui ont fait office de barricade, lors des quelques touches Agenaises proches de l’en-but vert et noir, en chipant des ballons précieux.

Une conquête imprenable

Vous l’aurez compris, si la conquête était aussi importante dans ce match, c’est parce que le vent a fait des siennes, et a grandement influé sur la physionomie de la partie. Causant des imprécisions et forçant les erreurs, il a participé à rendre très hachée la rencontre. Stratégiquement, les deux équipes ont d’ailleurs dû adapter leur plan de jeu à ce terrible aléa climatique.

« On fait une belle entame parce qu’on a choisi de commencer avec le vent, pour directement mettre la pression et prendre le score le plus rapidement possible », détaillait Pueyo. Allié de Sapiac et de ses 6 003 spectateurs en première mi-temps, le souffle du Tarn-et-Garonne n’a pour autant pas forcément été un ennemi en seconde période, lorsque Ramoka hésitait sur la réception d’une passe et échappait un ballon, cueilli par Matawalu lequel filait à l’essai.

Même si ce fameux vent a ensuite fait tourner la tête des Montalbanais qui, malgré le net avantage au score, multipliaient les petites erreurs. « On savait que contre le vent ça allait être plus compliqué et on fait des mauvais choix tactiques dans le match qui nous mettent dans le dur », lançait Byrnes, faisant référence à deux choix en particulier : la pénalité non-tentée à quinze minutes de la fin — qui aurait mis Montauban à l’abri – et celle manquée par Bosviel à la 71e minute "autant contre le vent, à 48 mètres…" Tout cela a fait que le vent a fini par tourner en faveur des Agenais en fin de match, et qu’il s’en est fallu d’un souffle pour que Leka Tupuola plaque magnifiquement l’ouragan Graou, qui volait à l’essai à la dernière minute. Mis sous pression, Montauban résistait finalement aux bourrasques Agenaises et pouvait souffler : la tempête était passée.

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