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Nationale : Dauvergne, une liberté retrouvée

Par Guillaume CYPRIEN
  • Quentin Dauvergne demi de mêlée de Suresnes Quentin Dauvergne demi de mêlée de Suresnes
    Quentin Dauvergne demi de mêlée de Suresnes DR - DR
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Face à son ancien club de Massy dans le derby francilien, il opposera sa nouvelle stature suresnoise.

Le demi de mêlée Quentin Dauvergne a gagné à Suresnes une belle revalorisation de son statut personnel. Le bilan de cette saison montre qu’il a partagé son poste avec Enzo Barbarit dans une parité légèrement favorable à quinze titularisations. À Massy où il avait passé ses cinq dernières années, il figurait un second, ou un troisième, toujours très utilisé, mais figé en retrait dans une hiérarchie très établie. Le joueur de Garches avait débarqué dans l’Essonne à vingt ans, par la filière de ses jeunes années au Stade Français.

Massy se battait pour monter en pro D2, plus tard pour y rester, et après pour y revenir. Dans cet ascenseur toujours en mouvement, Quentin Dauvergne y a compulsé vingt-sept feuilles de match de pro D2, mais sans jamais parvenir à imprimer vraiment sa marque. Pour être trop appliqué, il en était devenu assez neutre. « Alors que Quentin, qui est un mec super investi, toujours de bonne humeur, dispose de qualités personnelles évidentes. C’était vraiment embêtant, compte tenu de nos impératifs, de ne pas lui donner davantage de temps de jeu. Ça freine la progression à ce poste, où tu as besoin de jouer pour ta confiance et tes prises d’initiatives. Il avait besoin de partir pour exploiter vraiment tout son potentiel » , le salue Jean-Baptiste Dimartino, son ancien entraîneur à Massy, qui le retrouvera demain pour le derby.

Un jeu au pied amélioré

À Suresnes, dans une équipe en construction, sur cette page blanche où il devait écrire la suite de son parcours, il a profité de sa présence plus régulière sur le terrain pour retrouver des sensations un peu oubliées. « Chez les jeunes, explique-t-il, je prenais beaucoup d’initiatives, je pouvais être menaçant autour des rucks, j’accélérais le jeu. Je n’ai pas appliqué tout cela à Massy, où je me concentrais davantage à bien transmettre le ballon. Je n’ai pas réussi à mettre en avant ma plus-value. J’ai vraiment retrouvé cette sensation depuis cette saison.»

Son dernier fait d’armes reste cette percée limpide réalisée contre Tarbes vers la bonification offensive, ce qui fait déjà une percée de plus que toutes celles qu’il n’avait pas réalisées en Essonne. La qualité moyenne de son jeu au pied, qui n’a jamais été son point fort, s’est beaucoup améliorée également, par ce temps de jeu augmenté. Le besoin de précision s’est fait sentir davantage, et s’il ne tape pas toujours très loin, il tape toujours dans les bonnes zones. Il n’avait pas disputé le premier derby francilien de la saison disputé à Massy au mois de décembre. Il retrouvera ses anciens coéquipiers demain au stade Jean Moulin, avec la volonté de bouger encore un peu les lignes.

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