Paillaugue, taulier express du MHR
On a l’habitude de dire, au sujet des joueurs victimes d’une rupture des ligaments croisés du genou, qu’ils ont besoin d’un temps à peu près équivalent à celui de leur rééducation pour retrouver leur meilleur niveau. Un temps de réacclimatation que Benoît Paillaugue connaît mieux que personne, pour l’avoir lui-même expérimenté en 2018, avant de remettre le couvert en septembre dernier.
Une tuile que l’intéressé avait toutefois choisi d’aborder avec philosophie, assurant qu’elle «ne l’empêcherait pas de tout faire pour revenir plus fort en fin de saison». Un pari gonflé que le demi de mêlée a relevé, et s’avère d’autant plus crucial pour le club que les autres demis de mêlée Reinach et Aprasidze sont actuellement indisponibles. Autant dire que c’est un retour express à son meilleur niveau que doit réussir Paillaugue, mais aussi toute la charnière montpelliéraine, en petite forme en ce moment. « Paolo Garbisi a déjà joué plus de 1800 minutes en cumulé entre Montpellier et la sélection italienne, chiffrait Philippe Saint-André. Handré Pollard, c’est tout l’inverse : il a très peu joué et doit retrouver du rythme et des sensations, et nous avons aussi Louis Foursans qu’il faut intégrer… C’est vrai qu’on essaie de trouver des solutions, d’autant que tous nos ouvreurs doivent se réapproprier des automatismes avec Paillaugue, tout juste revenu après une longue blessure. Celui fait beaucoup de rééquilibrages à faire. » Le MHR trouvera-t-il la clé dès ce week-end face à La Rochelle, club formateur de Paillaugue et de son mentor Jean-Baptiste Elissalde ? Quoi qu’il en soit, la symbolique sera forte, dans tous les cas…
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