L'Oscar de la semaine : Vito est éternel

Par Rugbyrama
  • Victor Vito a été exceptionnel face à Montpellier.
    Victor Vito a été exceptionnel face à Montpellier. Icon Sport
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Le troisième ligne néo-zélandais Victor Vito a illuminé la rencontre face à Montpellier de sa classe. Impliqué sur les trois premiers essais des siens, le double champion du monde prouve qu'à quelques semaine de prendre sa retraite, il est encore exceptionnel.

Vous savez que Victor Vito a 35 ans ? Et vous savez qu’il ne rejouera plus jamais au rugby, d’ici moins de deux mois ? À la lumière de ce que le Néo-Zélandais a montré face à Montpellier, en quarts de finale, on est pourtant quelques centaines de milliers à se demander si l’ancien All Black (33 sélections) n’aurait pas encore une ou deux saisons dans les pattes…

Placé sur le flanc de la troisième ligne rochelaise, à ce poste de numéro 7 où il est le meilleur, le double champion du monde a en effet démarré le match en trombe, offrant d’abord une passe décisive à Dany Priso sur le premier essai rochelais. Une nouvelle fois décalé dans le couloir, il frappait ensuite les esprits, aplatissant dans un stade Deflandre chauffé à blanc le deuxième essai des gonzes de Ronan O’Gara et de Donnacha Ryan. Une poignée de temps plus tard, il était même à l’origine du troisième essai des siens, permettant à Levani Botia, d’une passe entre les jambes simplement sublime, de percer le rideau adverse, un franchissement s’achevant après plusieurs temps de jeu supplémentaires dans l’en-but montpelliérain.

Excellent en touche, où il brille souvent en fond d’alignement, Victor Vito est donc avant tout un super joueur de ballon, un troisième ligne de cent plombes doté d’une gestuelle rare, pour un bipède de son gabarit. Arrivé au Stade rochelais en 2016 en provenance des Huricanes (la franchise de Wellington), celui que l’on surnomme « Vix » à l’autre bout du monde a disputé jusqu’ici trois finales sous les couleurs rochelaises (challenge européen en 2019, championnat de France en 2021 et Champions Cup la même année) mais n’en a encore remporté aucune. Et si, avant de ranger définitivement les crampons, le grand Victor s’offrait une sortie de scène digne de son immense carrière ?

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