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Bourg-en-Bresse, ou le retour d’ascenseur

Par Nicolas ZANARDI
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    Bourg-en-Bresse, ou le retour d’ascenseur
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Ils étaient plusieurs milliers à avoir déferlé sur la capitale des Alpes, les Bressans, fidèles à leur réputation de ferveur bâtie dans l’enceinte du stade Marcel-Verchère. Fumigènes à l’appui pour répondre à l’appel de Fabrice Estebanez, bien sûr, mais surtout pour pousser de tout leur cœur cette bande de petits Violets qui avait déjà eu le malheur de descendre en 2019 avec le total de points le plus élevé de l’histoire du Pro D2 (60, un chiffre qui leur aurait permis de se situer cette saison bien confortablement en milieu de tableau), et aurait vécu comme une nouvelle injustice un nouvel ascenseur entre la Pro D2 et le niveau inférieur…

"Vi-o-lets, allez allez allez" n’ont ainsi eu de cesse de scander les tribunes du stade des Alpes, où les plus ultras avaient trouvé place malgré les difficultés de stationnement liés au concert d’Angèle au palais des Sports. Rien n’augurait finalement qu’ici, ici, c’était Grenoble, au vu du peu de réaction d’un public local comme habitué à la défaite cette saison…

Cramoisis par leur fin de saison

Le hic ? Il est que si les supporters isérois ne portaient manifestement qu’un intérêt tout relatif à cette rencontre, ce n’était pas nécessairement le cas des hommes du manager Fabien Gengenbacher, bien décidés à conclure de la meilleure des manières un exercice 2021-2022 manqué, et d’honorer leurs partants tout en évitant de passer définitivement pour des perdants devant leurs glorieux prédécesseurs, qui fêtaient en grandes pompes les 10 ans de leur titre en Pro D2… La preuve ? Elle est que le capitaine Lucas Dupont avait exprimé le souhait de ne pas disputer la rencontre, afin de ne pas prendre de responsabilité quant au maintien ou non du club de son frère… C’est ainsi que, malgré un beau baroud d’honneur ponctué d’essais signés Méliande et Jullien, le FCG eut finalement la peau de ces Bressans cramoisis par leur fin de saison, fatigués par le rythme désordonné impulsé par la bande à Capuozzo. Une fin en eau de boudin pour les Violets, mais qui leur laissera paradoxalement moins de regrets à l’heure de quitter la Pro D2 que cette période où ils laissèrent passer leurs chances au sortir de l’hiver, avec une série noire de 6 revers entre le 25 février et le 15 avril. Pas de quoi toutefois doucher l’enthousiasme de leurs supporters qui, une fois de plus, reviendront à Verchère en Nationale, avec évidemment l’objectif d’une remontée immédiate. Histoire de passer d’un ascenseur émotionnel à un autre…

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