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Rugby à 7 - Jonathan Laugel (France) : « Ce que je veux ? Marquer l’histoire »

  • Jonathan Laugel s'est confié à l'issue du tournoi de Toulouse, terminé à la troisième place.
    Jonathan Laugel s'est confié à l'issue du tournoi de Toulouse, terminé à la troisième place. Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Le joueur de l'équipe de France à 7 s'est confié à l'issue du tournoi de Toulouse, terminé à la troisième place.

La victoire finale face aux Samoa vous permet d’atteindre votre objectif du podium. Quel goût à cette médaille de bronze ?

On la mérite, celle-là. Mais moi, je voulais le top 1, vous savez. Après, finir par une troisième place, ça veut dire conclure par un succès et ça met du baume au cœur. Ici, on ne s’imaginait pas finir autrement. Les Samoans nous ont rendu la tâche dure. Ça a été tout au mental. On a transformé la dernière cartouche. L’équipe a été sereine sur la fin. On récupère le renvoi, une passe, deux passes et puis essai. C’est ce que nous demande Jérôme (Daret), d’être froids, sereins, jusque dans les prolongations. C’est un signe fort que l’on a envoyé. On a fait le taf. Maintenant, tout le monde a envie de plus. On ne veut pas se satisfaire d’une troisième place même si elle fait du bien. On a les moyens de chercher mieux.

Qu’avez-vous ressenti en aplatissant l’essai de la victoire ?

C’est énorme car on tient tellement à valider le travail. Ce groupe s’arrache tous les jours, il se met minable. On le mérite. Gagner un tournoi, ça nous pend au nez. Là encore, on est en demi-finale, on n’est pas loin. Il y a cette rage que j’ai envie d’exprimer. Je le disais aux mecs avant le tournoi : « Je veux que l’on marque l’histoire. » Ça fait dix-sept ans que la France n’a pas gagné un tournoi.

En quoi la frustration de la demi-finale perdue a-t-elle impacté votre petite finale ?

C’était à double tranchant. Quand tu perds une demie, tu peux aller jouer la troisième place avec la tête dans les chaussettes. Mais nous, on s’est dit : « La prochaine fois que l’on rejouera devant notre public, nos familles, nos amis, ce sera dans un an. On ne peut pas se trouer. » Quand tu es au sixième match, tu te raccroches à tout ce que tu peux. On a puisé dans les ressources, on a joué assez juste, c’est positif.

Il restera cette frustration de la défaite contre l’Irlande qui vous a privés d’une finale à la maison. Qu’est-ce qui a encore fait la différence en leur faveur ?

Ils nous ont eus à la maturité. Quand tu décortiques le match, tu te rends compte qu’ils poussent un peu tes soutiens, qu’ils te coupent quelques courses, qu’ils jouent avec le temps… Ils ont réussi à poser leur jeu. Nous, on a couru après eux pendant tout le match et on n’a pas réussi à avoir des avancées dans le couloir et un bon jeu de ligne. C’est à charge de revanche.

Quels axes de progression identifiez-vous pour la suite ?

Il faudra être plus filous à l’avenir. Ça se travaille, d’une manière ou d’une autre. Après, on a une belle progression de manière générale. Il y a des joueurs cadres qui n’étaient pas de l’aventure. Ils auraient fait du bien même si tous les gars présents ont donné le maximum. Il y a des jeunes qui ont sorti de grosses prestations comme Esteban (Capilla), il y a Thibaud (Mazzoleni) qui revient d’une sale blessure. Les mecs n’ont pas démérité et sont allés se chercher ce résultat. Les filouteries, on va les apprendre. Ça fait du bien de prendre des petites claques. On va grandir et, la prochaine fois, ça ne passera pas.

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