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Demi-finale d'Elite 1 : Toulouse - Bordeaux, les opposés s’expliquent

Par Baptiste BARBAT
  • Demi-finale d'Elite 1 Toulouse - Bordeaux : Les opposés s’expliquent
    Demi-finale d'Elite 1 Toulouse - Bordeaux : Les opposés s’expliquent Photo Midi Olympique - Patrick Derewiany - Photo Midi Olympique - Patrick Derewiany
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Demi-finale inédite à Dax ce dimanche entre le Stade toulousain, habitué de ces rendez-vous, et le Stade Bordelais, néophyte dans le dernier carré mais nouveau prétendant au titre.

Tout les opposera ce dimanche, entre des Toulousaines chirurgicales dans l’occupation, face à des Bordelaises redoutables en contre, une ligne d’arrières internationales face à un pack très physique, l’expérience face à la fougue, mais surtout deux dynamiques différentes. Aussi fou que ça puisse paraître, le Stade toulousain n’a joué qu’une seule rencontre depuis le 6 mars. Il y a eu la trêve internationale du Tournoi, et puis elles étaient exemptes lors de la dernière journée du championnat. C’était le quart de finale, il y a une dizaine de jours, ce qui ne les a pas empêchés de dominer Lyon 27 à 0. « C’est vrai qu’à part à Romagnat, nous ne nous sommes rarement sentis en danger cette saison, affirme l’entraîneur rouge et noir Olivier Marin. Nous sommes invaincus, notre saison est pour l’instant exceptionnelle, mais si on perd ce dimanche, elle ne vaudra rien. Les matchs couperets nous ont manqué, le groupe est très soudé mais c’est vrai que dans ces conditions l’osmose sur le terrain est difficile à trouver. » L’entraîneur des Girondines : Florent Torregaray appuie son propos : « Je préfère être dans notre position. Même si on a perdu des matchs cette saison, on a joué deux fois contre Montpellier, deux fois contre Blagnac, contre Toulouse et Romagnat en Coupe de France. Notre objectif était d’atteindre les quarts et on est en demi. Il n’y a plus de pression sur nous mais nous avons changé de statut et les filles ont envie d’aller voir plus loin. En face, il y aura beaucoup d’expériences, tandis que notre groupe est jeune. Mais on pourra compter sur le vécu d’Agathe Sochat et Montserrat Amédée (trois fois championnes, N.D.L.R.). » Habituées à disputer des fins de matchs sous tensions, les Bordelaises sortent d’un quart de finale arraché en prolongation, source de confiance et parfois d’épopées mémorables.

Un duel d’internationales

Face à face dans l’alignement, deux partenaires régulièrement associées en seconde ligne en Bleu, se retrouveront, bien décidées à ne pas se faire de cadeaux. D’un côté la Toulousaine Céline Ferer, grande et aérienne, extrêmement efficace en touche. Face à elle le perce-muraille bordelais Madoussou Fall, encore plus grande mais plus massive qui fait des ravages dans les défenses. « Ce sera une rivale de taille, assure la première. Ce sera important de lui faire comprendre dès le début du match que ce ne sera pas une partie de plaisir en la plaquant rapidement aux chevilles. C’est un avion de chasse, il ne faut pas lui laisser l’occasion de décoller. » La recrue balbynienne lui répond : « Il y aura un duel face à Céline mais quand tu joues contre le Stade toulousain, il faut s’attendre à voir des duels partout. Il faudra surtout surveiller la charnière (Sansus-Bourdon) très talentueuse. Mais on a aussi beaucoup d’atouts à faire valoir.  Le Stade bordelais, nouveau cador du championnat pourra-t-il se hisser en finale dès ses premiers play-offs, ou bien les Rouge et Noir retrouveront la finale qu’elles n’ont toujours pas remportée en deux participations ? Résultat dimanche à 15 heures.

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