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Pro D2 - Saga Montauban : Jean-Claude Maillard : « Mon soutien ne va pas s’estomper »

Par Yanis Guillou
  • Jean-Claude Maillard - Président de Montauban - confirme les grands changements qui vont animer les prochaines années à l’USM
    Jean-Claude Maillard - Président de Montauban - confirme les grands changements qui vont animer les prochaines années à l’USM Icon Sport - Icon Sport
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Jean-Claude Maillard - Président de Montauban - confirme les grands changements qui vont animer les prochaines années à l’USM, entre la rénovation des infrastructures, les tensions avec l’association et son investissement personnel.

En cette intersaison, vous avez grandement renforcé votre effectif, mais aussi votre staff. En quoi était-ce important ?

C’est important que le staff soit costaud, uni et fidélisé au club dans le temps. On a contractualisé tout notre staff pendant trois ans. David Gérard a pu choisir son préparateur physique, son adjoint parce que c’était important d’être avec des coachs qui ont envie de travailler ensemble et qui s’apprécient.

C’est aussi primordial que le club soit mieux structuré ?

Bien sûr, c’est quelque chose qu’on veut faire, qui est indispensable. Il faut qu’on travaille en partenariat avec l’association pour faire progresser le rugby à Montauban. Il faut aussi que l’on s’appuie sur la formation montalbanaise pour créer notre effectif de demain. Aujourd’hui, la formation travaille beaucoup mais n’a pas encore fourni assez de joueurs pros. Après, ce sont aux joueurs sur le terrain de gagner.

Il y a eu de la tension récemment entre la SASP et l’association ?

Il y a eu énormément de tensions. Cela a été causé par des divergences de points de vue entre le président de l’association (Xavier Aumont, N.D.L.R.) et moi. Mais il y a eu des élections récemment à l’association et un président ami de la SASP a été élu (Luc Florès). À partir de là, nous allons désigner un directeur général (Johan Dalla Riva) qui travaillera pour la SASP et pour l’association.

Au-delà du sportif, il est question de rénovation des infrastructures ?

Oui, la mairie a d’ores et déjà lancé la création d’un centre d’entraînement au Ramiérou. Elle lance aussi des travaux de grande envergure à Sapiac. Une rénovation totale du stade : pelouse tribune et les abords. À priori, la pelouse serait en synthétique. La mairie finance la totalité des travaux qui, je pense, vont durer trois ans.

Tout cela est fait pour que l’USM se donne les moyens de ses ambitions. Une qualification est vitale cette saison ?

Oui, c’est important pour nous de continuer la progression. Quand je suis arrivé, on a fini treizièmes, l’année suivante huitièmes, cette année huitièmes. Il faut qu’on continue à progresser cette saison. On a un effectif à la hauteur de notre ambition.

Vous avez récemment été sanctionné par la DNACG. Allez-vous démarrer la saison avec cinq points de retard ?

J’espère qu’après l’appel, nous serons écoutés. En tout cas, je soutiens le club d’un point de vue financier et mon soutien ne va pas s’estomper malgré les difficultés qu’on traverse. On va tout mettre en œuvre pour récupérer ces points. On n’a pas encore de date pour l’audience.

Vous avez personnellement épongé les dettes du club ?

Oui, c’est ce que j’ai fait.

Que signifie pour vous la décision prise à votre encontre ?

Je trouve que la DNACG a un niveau d’exigence très élevé, que je découvre. Elles sont beaucoup plus élevées que les exigences que je suis habitué à trouver dans le fonctionnement de mes sociétés. Il faut que je m’adapte très vite à ce niveau d’exigence qui me surprend.

Vous aviez pour projet de vendre votre société Figeac Aero, est-ce que vos plans ont changé ?

Quand je suis arrivé à l’USM en novembre 2019, et que j’y ai beaucoup investi, je comptais vendre Figeac Aero en 2020. Mais le Covid est arrivé et a fortement secoué la santé financière de ma société. Je suis en train de remonter Figeac Aero, et je ne pourrais pas vendre cette société avant 2025.

Cela change quelque chose dans votre ambition avec l’USM ?

Oui. Ce qui change, c’est que lorsque je suis arrivé, l’objectif, c’était le Top 14 en cinq ans, mais là, je sais pertinemment qu’en 2025, on ne sera pas en Top 14. Il faut se donner un peu plus de temps. 

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