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Colomiers : la Colombe prend l’air pyrénéen

Par Quentin Put.
  • La vallée de l’Aure offre un cadre idéal pour se préparer à la saison de Pro D2 qui arrive. Les installations de Saint-Lary-Soulan ont permis aux Columérins de s’affûter tout au long de la semaine.
    La vallée de l’Aure offre un cadre idéal pour se préparer à la saison de Pro D2 qui arrive. Les installations de Saint-Lary-Soulan ont permis aux Columérins de s’affûter tout au long de la semaine. Photos Q. P. et Colomiers rugby. - Photos Q. P. et Colomiers rugby.
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En stage à Saint-Lary-Soulan, les Columérins peaufinent toute la semaine leur préparation d’avant-saison. Au programme, du physique, surtout, et plus que d’ordinaire. Il faut dire que les deux dernières saisons ont été marquées par les blessures.

C’est une parenthèse enchantée qu’offre le cadre exceptionnel de Saint-Lary-Soulan aux Columérins. Comme ce sera le cas pour Albi, Bayonne, Castres, Biarritz et Bordeaux-Bègles, Colomiers rugby a fait sienne la station thermale pour la semaine. Même si le tableau pyrénéen donne au stage de présaison depuis quatre saisons un côté hors du temps, ce sont bien les infrastructures du club local qui lui confèrent un atout. « Les montagnes y font beaucoup parce que des terrains de rugby et des hôtels, il y en a partout. Là c’est très dépaysant. Mais surtout, on fait tout à pied, précise Jean-Marie Mir, en charge du quotidien des équipes en stage après avoir été président du club de Saint-Lary. Les installations sont super, le stade est fermé, la pelouse est de bonne qualité… » Tout est réuni pour créer un moment spécial afin de tendre vers la forme physique optimale mais aussi la bonne cohésion de groupe.

« Taper encore plus fort que l’année dernière »

Parce qu’il ne faut pas oublier que l’essentiel est là. La préparation est là pour amener le groupe columérin au meilleur de sa forme au début du championnat. Forcément, l’aspect social est très important. Les olympiades organisées ce mardi dans la vallée du Rioumajou ont donné lieu à une compétition féroce. « Il y avait du lancer de haches, de couteaux, du biathlon, de la trottinette de descente, du tir à la corde, énumère Yann Kergourlay, team manager et organisateur de ce séjour. Ça permet de créer de l’émulation au sein des équipes qu’on a mises en place pour les six jours. » Mais dans les faits, ces activités ne sont pas comparables à celles que l’on vit en colonie de vacances. Les discussions dans la matinée du mercredi le prouvent… « Vous aussi vous avez mal aux jambes ?, demandait Maxime Javaux à deux partenaires, qui partageaient les courbatures. Les olympiades étaient peut-être plus dures que la séance du matin. » « La préparation est plus dure que l’année dernière », ajoutera plus tard Jorick Dastugue. Alors est-ce une réalité ou un constat subjectif d’un joueur qui en a bavé la veille ? Le préparateur physique Jérémy Deville tranche : « Même si c’est calibré, on a un peu monté le curseur. L’objectif est de taper encore plus fort que l’année dernière. »

C’est aussi l’occasion pour plusieurs membres du staff et de l’effectif de s’installer. D’abord, Florian Nicot effectue ses premières séances en tant qu’assistant à la performance des trois-quarts. Ensuite, comme c’est souvent le cas à Colomiers, de nombreux espoirs ont été intronisés.

« Arthur Diaz, Jérémy Béchu, Paolo Parpagiola, Enzo Salles et Lucas Paulin-Camy seront avec nous sur l’année et vont osciller entre espoirs et pros. Mais on l’a vu par le passé, il y en a qui saisissent leur chance dès la première saison, pointe Yann Kergourlay. Aussi, ça crée du lien avec les pros. Ils goûtent à ça et arrivent à sentir ce qui peut leur manquer pour basculer. Ou alors, ils voient que pas grand-chose finalement ne les sépare du groupe pro. »
 

Réduire le risque de blessures

Après avoir connu deux saisons délicates en termes de blessés (qui sont montés jusqu’à vingt simultanément), cette préparation est enfin l’opportunité de rectifier le tir et prévenir au maximum ce phénomène.

« On a créé un nouveau protocole de prévention des blessures, révèle Jérémy Deville, qui explique les soucis passés par le profil très « estival » des Columérins. Chaque blessure aura une fiche pour répertorier un historique. Dès que les joueurs auront une petite alerte, ils ont un travail pour améliorer ce point faible. »

Les données GPS prennent aussi une plus grande ampleur du fait de leur « antériorité » comme l’évoque le spécialiste de la réathlétisation. Décidément, rien n’est laissé au hasard…

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