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Pro D2 - L’audace vannetaise a fait craquer Biarritz

Par Didier LE PALLEC
  • Les Vannetais ont fait la différence en fin de match face au BO.
    Les Vannetais ont fait la différence en fin de match face au BO. Icon Sport
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Battu lors de l’ouverture à Soyaux sur le sol du promu, le RC Vannes a remis les pendules à l’heure face à un Biarritz, bien trop peu convaincant pour en faire l’ogre qu’on veut bien dire.

On a coutume de dire que la chance sourit aux audacieux. L’adage n’aura jamais été aussi vrai qu’en ce vendredi contre Biarritz. Il y a eu d’abord ce désir de réhabilitation d’un collectif vannetais qui s’est fait souffler grave dans les bronches après le match perdu à Chanzy.

Ensuite, cet opportunisme de bon aloi qui s’est transformé en deux essais de filou (Biarritz les qualifiera d’essais "casquette" ! ; à chacun sa sémantique) de Nathanaël Hulleu (21e) sur un rebond capricieux. Ce même rebond capricieux d’un référentiel bondissant (!) qui aura permis à Romaric Camou sur une inspiration de Zabalza (coup de pied à suivre), de faire la nique à Romain Lonca sur la ligne d’en but (38e). Il y avait donc de l’audace et une part de chance – qui peut être interprétée que comme la conséquence de deux éclairs d’opportunisme – dans le comportement des Vannetais et l’influence qu’ils ont de facto réussi à traduire au niveau du tableau d’affichage.

Bref, alors que l’on s’attendait à ce que ces Vannetais se fassent manger tout cru face à l’un des candidats inscrits au carnet de bal des prétendants, la résistance fut encore l’une des armes maîtresses de l’équipe bretonne. Résistance encore exacerbée, après la demi-heure de jeu, alors même que le collectif se trouva être en infériorité numérique plutôt préoccupante après le carton rouge de Jo Edwards, trop "généreux" dans un choc frontal avec Auguste Cadot. Comme un paradoxe à cette situation, Camou (38e) s’en allait en terre promise ! La suite en seconde période, ne fut qu’un long chassé-croisé entre les deux formations. Un essai de part et d’autre et une bataille de coups de chaussettes remportée par Maxime Lafage à cinq contre quatre à l’anglais Brett Herron.

Biarritz redescendu sur terre

Alors que sa victoire sur Oyonnax avait propulsé le BOPB sur une orbite d’où il semblait acquis déjà qu’il serait difficile d’en modifier la trajectoire, ce dernier a vite été rappelé sur terre vendredi soir. Des intentions, certes il y en avait ; de la volonté de ne rien lâcher aussi ; l’envie et l’état d’esprit encore y étaient. Mais que d’erreurs dans les transmissions de balles, que de fautes inutiles (six points offerts en première période trois en seconde aux coups de pied de Lafage). Le ballon brulait-il tant dans les mains à ne savoir qu’en faire ? Alors on pourra toujours ergoter sur le fait qu’il y avait huit changements sur le premier match, que l’équipe a toisé de haut un RCV peu crédible la saison dernière etc, etc.

Le fait est que sur ce coup-là, ce sont bien les Vannetais qui ont su tirer les marrons du feu.

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