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L'enseignement du week-end en Pro D2 : un combat très rapproché

  • Les Columérins d'Ugo Séguéla l'ont emporté à la dernière minute face à Provence Rugby.
    Les Columérins d'Ugo Séguéla l'ont emporté à la dernière minute face à Provence Rugby. Icon Sport - Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Hormis le carton d’Oyonnax contre le FCG, tous les matchs se sont joués en cinq points ou moins ce week-end. Un nouveau signe que ce championnat de Pro D2 est plus disputé que jamais.

C’est indéniablement le fait marquant de cette troisième journée de Pro D2. Sur la soirée de vendredi, aucun des sept matchs ne s’est joué en plus de cinq points. À Carcassonne et à Colomiers, il a même fallu attendre la sirène pour connaître le dénouement de la rencontre. Le signe que le niveau s’est largement resserré dans ce championnat. Florent Wieczorek posait ce constat à l’issue de sa victoire étriquée contre Agen (26-25). L’entraîneur des avants et le reste de son staff ont pourtant œuvré pour renforcer son équipe à l’intersaison. Malgré tout, Sapiac a tremblé pour gagner ce derby à domicile. « J’ai un peu regardé les résultats de la soirée, il y a eu beaucoup de matchs très accrochés. Tous les points vont compter cette année. Tous les ans on dit la même chose : le niveau se resserre, le niveau monte. Tout le monde va vendre chèrement sa peau cette saison et nous devons progresser sur notre rugby ». Les Agenais avaient pourtant perdu à domicile la semaine passée et n’affichaient pas une confiance optimale.


Une formation en hausse

 

Certes, seulement trois journées se sont disputées. Mais le fait de voir des équipes qui trustaient le haut du tableau être accrochées par les autres est assez frappant. Fabrice Estebanez, manager de Bourg-en-Bresse, relégué en mai dernier, garde un œil avisé sur le championnat. Pour lui, c’est le niveau général qui monte et pas seulement celui des grosses écuries. « C’est le fait que le niveau du Top 14 s’élève. La loi des Jiff joue beaucoup dans ce phénomène. Il y a beaucoup de qualité dans les joueurs qui ne peuvent pas jouer en Top 14, du coup ils redescendent en Pro D2 ». Celui qui a entraîné les sélections françaises moins de 20 ans et moins de 20 ans développement poursuit : « Il y a quelque chose que je remarque, c’est que la formation fonctionne très bien. Les clubs travaillent beaucoup en ce sens ». Et ces facteurs des Jiff et de la formation ont un effet direct sur les choix des staffs. « La génération actuelle d’entraîneurs n’hésite pas à faire jouer les jeunes ». Ainsi, tout le monde bénéficie de ce cercle vertueux, avec en bout de chaîne les jeunes joueurs pour qui le temps de jeu est précieux.
Sur les staffs d’ailleurs, Fabrice Estebanez souligne que le flux d’entraîneurs venant de l’élite a également apporté davantage d’expérience à son antichambre. « La longueur du championnat » est un autre vecteur de nivellement des équipes. En clair, la multiplication des journées encourage chaque équipe à trouver son rythme de croisière et à avoir son temps fort. Avec seulement trois matchs joués, seul le Rouen Normandie Rugby est invaincu. Un signe que la concurrence est plus grande que jamais.

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