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Biarritz, la confusion des sentiments

Par Pablo ORDAS
  • Gilles BOSCH (Biarritz).
    Gilles BOSCH (Biarritz). Icon Sport - Icon Sport
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Depuis le début de la saison, Biarritz alterne le bon et le moins bon. Ce fut une nouvelle fois le cas ce week-end, contre l’USC, dans un match où les Biarrots ont montré deux visages.

Vendredi soir, face à Carcassonne, le Biarritz olympique a réalisé vingt très bonnes premières minutes. Les meilleures, de loin, depuis le début de la saison. Sur leur pelouse d’Aguiléra, les Basques ont mis du volume dans leur jeu et, en allant constamment chercher les extérieurs, ont dépassé une formation audoise réputée pour sa densité devant. Mais ? Les Biarrots n’ont joué qu’une demi-heure (ils menaient 21-7 à la 30e), puis ont livré une seconde période indigente et peu rythmée, pendant laquelle les avants carcassonnais ont fait la loi. Alors forcément, les sentiments étaient partagés au coup de sifflet final.

Toujours sans filtre, Bastien Soury, n’a pas mâché ses mots en conférence de presse après le match. "Il n’y a rien de transcendant, a affirmé le talonneur. Nous descendons de Top 14. Alors oui, nous avons affronté de belles équipes, mais nous en sommes aussi une. Nous n’avons pas de constance dans nos matchs. Nous sommes capables d’alterner le très bon et le très mauvais. Ce soir, nous avons été très bons pendant vingt minutes, puis catastrophiques. Comptablement, nous sommes presque dans les clous, mais au niveau du contenu, c’est moyennasse. Nous allons rester très, très modestes." Son ouvreur Gilles Bosch, auteur d’un bon match et d’un 5/6 au pied, estimait, de son côté : "Ce qui est frustrant, c’est qu’on soit capable de déployer du jeu pendant vingt minutes et qu’ensuite, on n’y arrive plus. Ce soir, on a l’impression qu’on a un peu la tête en bas, c’est vrai. Mais c’est aussi rassurant, car ça montre qu’on veut être très performant. Même si on sort du match avec la victoire, il y avait beaucoup mieux à faire."

Bosch : "Nous ne sommes pas une équipe en confiance"

En toute fin de rencontre, le BO aurait pu aller chercher une pénaltouche, pour essayer d’accrocher un bonus offensif. Si certains joueurs (Barry, Soury) voulaient partir en touche, Millar a tranché et le club basque a tapé la pénalité pour s’assurer la victoire. " On ne va pas se mentir, nous ne sommes pas une équipe en confiance, avouait Gilles Bosch face à la presse. Notre début de saison est mitigé. Dès qu’on prend des points, on baisse la tête. Il faut qu’on travaille sur ça. Ce soir, nous avons développé du beau jeu. Nous devons bâtir là-dessus."

À l’issue de ce premier bloc, le club basque est aujourd’hui neuvième, à six points de Grenoble (leader) et deux de Colomiers (premier qualifiable). "Nous ne sommes pas en avance", a reconnu Bastien Soury. Pour ne pas laisser filer ses concurrents, le BO devra gagner en constance pendant le mois d’octobre afin de rapidement rattraper son retard.

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