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Coupe du monde féminine - Les Bleues ont pris leur envol

  • Les Françaises, à l’instar de Jessy Tremouliere, ont pris l’avion hier pour aller disputer leur neuvième Coupe du monde en Nouvelle-Zélande.
    Les Françaises, à l’instar de Jessy Tremouliere, ont pris l’avion hier pour aller disputer leur neuvième Coupe du monde en Nouvelle-Zélande. Midi Olympique - Patrick Derewiany
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L’équipe de France féminine s’est envolée ce jeudi pour la Nouvelle-Zélande. Elle s’installera dans un premier temps à Auckland pour préparer le premier match de la Coupe du monde.

L’équipe de France féminine a quitté le CNR de Marcoussis ce jeudi pour s’envoler pour la Nouvelle-Zélande et ainsi arriver sur place quinze jours avant le début de la Coupe du monde.C’est donc un nouveau temps de passage important dans cette aventure. Avant le grand départ, les filles de Thomas Darracq ont pu faire quelques ajustements au cours d’un dernier stage au CNR pour analyser le contenu des deux matchs amicaux face à l’Italie dont le dernier perdu, comme l’expliquait la deuxième ligne Safi N’Diaye : « On sait de quoi nous sommes capables et ce que l’on peut faire sur le terrain. C’est aussi un déclic mental mais maintenant le groupe est resserré et nous allons pouvoir travailler ensemble pour trouver des repères un peu plus fins entre nous. On a hâte de jouer ce premier match même si c’est sûr que nous aurions été plus en confiance si nous avions eu deux belles victoires. Mais en même temps cela nous permet de rester les pieds sur terre. Il n’y aura pas de matchs faciles. On repart à zéro, c’est une compétition à part. On s’est dit les choses, on travaille dur et on fait des entraînements de qualités notamment cette semaine. »

En arrivant en Nouvelle-Zélande, les Bleues devront dans un premier temps digérer le décalage horaire de 10 heures, tout en poursuivant leur préparation.Pour cela, la délégation française va s’installer à Auckland avant leur premier rendez-vous du mondial face à l’Afrique du Sud le 8 octobre prochain à l’Eden Park, enceinte mythique de la capitale néo-zélandaise. Un premier match qui s’annonce déjà très important pour les Tricolores qui se retrouvent dans la poule C, avec notamment l’Angleterre qui est toujours une nation qui joue les premiers rôles lors de cet événement planétaire.

Après le match face à l’Afrique du Sud, les Françaises prendront la route de Whangarei, ville située au nord de la Nouvelle-Zélande, où elles disputeront leurs deux autres matchs de poule, face à l’Angleterre le 15 octobre puis face aux Fidji le 22 octobre.

 

Six médailles de bronze

Ce programme ne fait pas peur aux Tricolores qui espèrent bien tirer leur épingle du jeu en Nouvelle-Zélande. Elles ont donc quitté la France avec l’envie de renverser la table. « Je pense qu’on se prépare toujours à être championne du monde, cela fait cinq ans que l’on travaille très dur pour l’être », expliquait simplement Safi N’Diaye, qui va disputer sa troisième Coupe du monde. « La Fédération met des moyens en place. J’y pense tous les jours, quand je vais à l’entraînement et que c’est dur je me dis que c’est pour être championne du monde. L’équipe de France féminine n’a jamais été championne et cela nous motive. On en parle beaucoup, on est une grande équipe et on a battu les meilleures, si on n’a pas d’ambition nous ne serions pas l’équipe de France. Nous ne sommes pas non plus prétentieuses. On n’est pas forcément favorites mais justement ! » Les Françaises ont de l’ambition et espèrent enfin disputer une finale alors que le XV de France féminin a déjà ramené six fois la médaille de bronze en huit éditions. Ce serait encore une étape importante dans le développement du rugby féminin comme l’avouait Safi N’Diaye : « C’est sûr qu’un événement comme celui-ci va permettre au sport féminin d’évoluer. On a la chance d’être diffusé sur TF1. C’est en Nouvelle-Zélande, c’est la première fois qu’elle aura lieu là-bas. On sait que les dernières Coupes du monde ont provoqué un boum de licenciés. Les gens nous connaissent de plus en plus. Créer des vocations, c’est évidemment l’une de nos missions. On fait ce sport pour avoir des émotions mais aussi en donner. En dix ans on a vu une évolution énorme mais si on a des résultats cela sera encore mieux. »

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