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Amateurs - Pithiviers : le nombre fait la force

Par Guillaume Cyprien
  • En régénérant son staff et ses effectifs, l’équipe de Pithiviers a réussi un très bon démarrage de championnat en Fédérale 3. Photo USP com En régénérant son staff et ses effectifs, l’équipe de Pithiviers a réussi un très bon démarrage de championnat en Fédérale 3. Photo USP com
    En régénérant son staff et ses effectifs, l’équipe de Pithiviers a réussi un très bon démarrage de championnat en Fédérale 3. Photo USP com Photo USP com
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L'équipe du Centre Val-de-Loire a produit un début de championnat détonnant grâce à un effectif régénéré par les Juniors.

Cette équipe de Pithiviers a marqué le démarrage du championnat de Fédérale 3 en alignant des résultats très sérieux, sans équivalents avec ses difficultés de la saison dernière. Elle avait achevé la compétition à l’avant dernière place de son groupe en compilant quatre petits succès. Elle l’a reprise par une première sortie victorieuse à Châteauroux (29-32) et un gros carton passé à domicile à Clamart (46-5). La différence ? Elle tient à l’ajout de deux membres supplémentaires dans le staff, et au plus grand nombre de joueurs disponibles. Six juniors sont montés, trois jouent en première. Trois joueurs sont aussi venus de l’extérieur, des retours ont également été constatés et l’entraîneur Jacky Ragu de pouvoir compter sur un groupe de soixante-dix inscrits et d’organiser les entraînements en opposition dont il rêve depuis trois ans.

Des jeunes indépendants

«Le sénateur, il ne joue plus, s’amuse le coach. La concurrence à l’entraînement est devenue constructive, et le dimanche, on se déplace à quarante-quatre joueurs pour deux équipes. Forcément, avec un meilleur staff et plus de monde, le rendement n’est pas le même.» Cette belle entrée en matière a mis en valeur également les options prises par les nouveaux dirigeants. Si les juniors sont montés en seniors en étant opérationnels, c’est qu’ils sont toujours autant choyés.

Comme les cadets et les jeunes de l’école de rugby, tradition oblige, ils voyagent toujours en bus. «Et sauf catastrophe, malgré le coût que cela représente aujourd’hui, cela continuera», soutient mordicus le président Jean-Paul Belkessa, élu depuis deux ans. Sur les 150 000 euros de budget, le club en consacre le tiers au déplacement de ses équipes. Les jeunes se rendent sur tous les plateaux d’école de rugby possible. Leur lien avec le club est fort. Si bien que dans cette ville de moins de dix mille habitants, chose rare sur la Ligue du Centre Val-de-Loire, les cadets et juniors sont en nombre suffisant pour jouer de façon indépendante. » Nous venons aussi de nommer Jacky Ragu directeur technique général du club, explique Jean-Paul Belkessa. Nous voulons créer une identité de jeu forte et faciliter les ponts entre les catégories. Ce club était très bien géré et depuis que nous sommes là, nous voulons le faire vivre avec son temps. Cela commence à porter ses fruits ».

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