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TOP 14 - Pau : le mur des vingt dernières minutes

  • Clovis LE BAIL (Pau).
    Clovis LE BAIL (Pau). Icon Sport - Icon Sport
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Après avoir mené au score pendant une heure, la section s’est liquéfiée au moment de tuer la rencontre. dommage, tant son abnégation méritait mieux qu’un point.

La tendance est universelle, à chaud, de voir davantage le verre à moitié plein. On veut dire par là qu’on ne saurait décemment en vouloir aux Palois pour le discours volontairement "positive attitude" qu’ils ont livré à la fin de leur match à Lyon, mettant en avant ce "premier point de bonus défensif de la saison en déplacement" venant récompenser une belle réaction d’orgueil à la sirène, évidemment tout sauf anodine après l’improbable fin de match disputée la semaine dernière face au Stade français. Le hic ? Il est que, lorsqu’ils se pencheront plus sérieusement sur la rencontre, à froid, les Béarnais vont probablement se mordre les doigts d’avoir laissé passer une énorme occasion de rapporter un peu plus, ainsi que le susurrait du bout des lèvres l’ailier Clément Laporte. "Quand on était à +10 à la 60e, on ne pouvait pas dire qu’on avait le match en main, mais il y avait probablement mieux à aller chercher qu’un bonus défensif. Sauf qu’on s’est remis le bordel tout seuls sur une sortie de camp, on s’est exposés bêtement et on les a remis dans le match. Des équipes comme ça, si on leur laisse quelque chose, elles s’en nourrissent…" Un constat qui pourrait laisser augurer d’une jolie marge de progression, si l’histoire ne s’était pas déjà répétée à plusieurs reprises.

"Notre rugby doit grandir"

Il y eut bien sûr ces 22 points d’avance disparus comme neige au soleil face au Stade français une semaine plus tôt, mais aussi ces deux matchs à Clermont ou au Racing qui voyait la Section dans les clous à l’heure de jeu (23-17 au Michelin, 9-6 à l’Arena) avant de s’écrouler dans les vingt dernières minutes. Un mal récurrent qui implique soit des lacunes physiques, soit mentales, soit un inquiétant mélange des deux, que l’entraîneur palois Antoine Nicoud attribuait de son côté aux lacunes techniques récurrentes de sa phalange. "C’est un gros regret de ne pas réussir à ressortir de notre camp à +10, mais c’est une nouvelle fois la preuve que notre rugby doit grandir. Parce qu’à la 60e, une équipe plus en confiance que nous aurait peut-être mieux géré sa fin de match." Une évidence dont les Palois doivent se persuader, car le temps presse…

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