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PRO D2 - Aurillac : attention, gros danger !

Par Jean-Marc AUTHIÉ
  • Après leur défaite à Carcassonne les Aurillacois de Didier Tison doivent s’imposer à domicile pour espérer sortir de la zone rouge. Photo S. B.
    Après leur défaite à Carcassonne les Aurillacois de Didier Tison doivent s’imposer à domicile pour espérer sortir de la zone rouge. Photo S. B. - Stéphanie Biscaye
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Aux abonnés absents face à Carcassonne, le Stade aurillacois va encore devoir réagir, face à Béziers cette fois, s’il veut conserver le droit de ne pas trembler.

On prend les mêmes et on recommence. Ah non pardon, il faut être un poil plus précis. On prend la même situation qu’il y a quinze jours avant la réception de Montauban et pour un enjeu qui sera le même… enfin presque. Donc, Aurillac s’est une nouvelle fois pris les pieds dans le plat à l’extérieur, chez une lanterne rouge pas au mieux, mais qui a fait ce qu’il fallait pour bouffer tout cru du Cantalien, bonus offensif en prime. Donc, comme à chaque retour à vide, les Cantaliens se remettent un coup de pression face à une équipe de Béziers qui aura à cœur d’effacer une défaite à domicile, mais surtout face à l’impérieuse nécessité locale de devoir gagner à Jean-Alric. Mais ce "pas de droit à l’erreur à la maison" va prendre une toute autre tournure car là, le Stade doit résoudre une équation à double inconnue : plus de deuxième ligne, plus de demi de mêlée. Malgré l’annonce lundi de l’arrivée imminente de Cameron Dodson (joker médical en provenance des Wasps) cela ne va pas colmater le souci en deuxième ligne où Masterson panse la plaie béante comme il peut, associé à qui le peut ! Pour aller plus loin, cela ne résoudra pas non plus les carences disciplinaires, la fragilité du jeu d’occupation, des lancers en dents de scie pour une conquête loin d’être dominatrice, les pertes de balles… On pourrait continuer comme cela longtemps, mais cela ne sert à rien de se morfondre sur ce qui a été. Plutôt se projeter sur ce qui va arriver.

Prudence de mise

Pourtant, le danger est bien réel et Roméo Gontineac le sait très bien. "On va aborder ce match avec prudence, beaucoup de prudence. À chaque défaite, on se remet tous en question et on essaye de rectifier au plus vite les choses qui n’ont pas fonctionnées." L’entraîneur ne veut pas noircir le tableau plus qu’il ne l’est déjà. Ainsi, il espère que le groupe abordera la rencontre "avec beaucoup d’ambition" face à une équipe de Béziers jugée "solide, forte sur les fondamentaux, batailleuse" qui sait jouer "au près, au large".

Certes, mais le technicien sait aussi qu’à domicile "les joueurs ont toujours un peu plus d’âme, de concentration. On a confiance, en plus, par rapport à ceux qui vont rentrer, peu importe le numéro qu’ils auront dans le dos. Il faut qu’ils gardent en tête de respecter le plan de jeu" derrière le fameux "on dit ce qu’on fait et on fait ce qu’on dit". Un staff qui s’est attaché cette semaine à faire travailler davantage les valides, s’octroyant même une journée supplémentaire d’entraînement afin "d’avoir plus de munitions, d’être plus justes et plus efficaces" à défaut d’être plus puissants. Ce soir, le Stade aurillacois joue gros, très gros même !

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