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L'enseignement du week-end : Bayonne, un pas de plus vers le maintien

Par Clément LABONNE
  • Victor Hannoun, Arnaud Erbinartegaray et Maxime Machenaud, de gauche à droite, tout heureux de leur beau coup réussi à Clermont. Photo Icon Sport
    Victor Hannoun, Arnaud Erbinartegaray et Maxime Machenaud, de gauche à droite, tout heureux de leur beau coup réussi à Clermont. Photo Icon Sport
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L’Aviron a signé un authentique exploit à Clermont. Malgré une sixième place largement méritée, aucun bayonnais ne rêve au-delà du maintien.

"Aujourd’hui, tout a souri", résumait simplement Grégory Patat. Le manager bayonnais avait déployé un large sourire à l’issue de la rencontre, symbolisant la satisfaction d’un premier succès à l’extérieur, qui plus est à Clermont. Invaincue sur ses terres depuis septembre 2021, l’ASM n’avait plus perdu contre Bayonne à domicile depuis 1965. Une éternité pour les Bleu et Blanc qui ont gagné plus qu’un match de rugby. Comme l’annoncent les propos de Patat, les autres résultats ont également été favorables à l’Aviron. Perpignan n’a ramené aucun point du Racing, et Brive a une nouvelle fois perdu dans son Stadium contre La Rochelle. Une situation idyllique pour les Basques qui pointent à la sixième place avec 25 points, soit onze de plus que l’Usap, actuel barragiste. "Si on m’avait dit ça au début de la saison, j’aurais été surpris. Mais ce groupe est en train de prendre de l’ampleur, notamment à l’entraînement. Cela fait quinze jours qu’on a des entraînements dignes d’un club de Top 14 alors qu’avant, cela ce n’était pas le cas (rires). On va voir si ce groupe peut avoir des limites. Nous n’allons galvauder aucun match", poursuivait le manager de l’Aviron, qui reste très concentré sur la mission du club : se maintenir.

Une sixième place anecdotique

Mathématiquement, l’Aviron est plus proche de la première place que de la dernière en termes de points d’écart (dix contre douze). Un constat logique pour une équipe invaincue à Jean-Dauger et qui a su arracher une victoire osée à Clermont. Mais pour Denis Marchois, l’objectif est toujours braqué sur l’opération maintien. "Nous allons rester à notre place, rien n’est fait. On ne se sentira jamais sauvé sauf si c’est mathématique. On marque le plus de points possibles pour essayer d’éviter des grandes frayeurs en fin de saison. Cette sixième place montre tout de même que le boulot a été fait et qu’on ne s’est pas menti" abonde le deuxième ligne.

Pour l’expérimenté Camille Lopez, qui n’a plus joué le maintien depuis presque une décennie et son passage à Perpignan, "le chemin est encore long et la bataille sera rude jusqu’au bout". Pour autant, un premier gros écart vient d’être creusé par les Bayonnais. Amputés de Sireli Maqala, Gaëtan Germain, Guillaume Rouet ou Uzair Cassiem, les Basques ont sans doute solidifié un groupe déjà grandement étoffé. Bayonne est évidemment en avance sur ses temps de passage et devra garder ce rythme après les vacances. Dans trois semaines, l’Aviron a rendez-vous sur la pelouse de Montpellier pour un nouveau gros coup. Camille Lopez notait qu’il "faudrait vite repartir après les vacances" pour ne pas gâcher le très bon début de saison. Mais pour l’heure, les Basques profitent paisiblement d’une semaine de vacances bien méritée, avec le sentiment d’un premier devoir accompli.

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