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Repêchage Mondial 2023 : les Eagles se rassurent face au Kenya

Par Quentin PUT
  • Après des qualifications ratées en zone Amériques et un barrage perdu face au Chili, la réaction des Eagles étaient attendues. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les démons semblent derrière eux.
    Après des qualifications ratées en zone Amériques et un barrage perdu face au Chili, la réaction des Eagles étaient attendues. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les démons semblent derrière eux. Photo World Rugby - Photo World Rugby
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D’abord diminués par les conditions climatiques et un carton jaune, Les États-Unis ont réussi à se libérer par la suite. Ils réussissent leur entrée dans le tournoi de qualification final à Dubaï, comptant pour la Coupe du monde 2023.

Contrairement à ce que le score peut laisser penser, c’est bien tardivement que les Etats-Unis ont creusé l’écart et assuré leur entrée dans le tournoi de qualification final, qui attribuera le dernier billet pour France 2023. Les hommes du sélectionneur Gary Gold ont réalisé un bien meilleur match que les Kenyans, à n’en pas douter. Le contre en touche était excellent, l’exploitation des ballons de récupération efficace et les collisions étaient assez régulièrement à l’avantage des Nord-Américains. Mais il a fallu une heure de jeu avant de les voir réellement dépasser leurs adversaires. Pendant une majeure partie de la rencontre, la qualité de leur rugby était gâchée par de nombreuses fautes de main et de l’indiscipline dans tous les compartiments du jeu. La scène cocasse entre l’arbitre de la rencontre le Français Tual Trainini et le centre Marcel Brache en est le symbole. Après une pénalité sifflée à l’encontre de son deuxième ligne Dolan, le capitaine des Eagles demande la raison de ce coup de sifflet, qui est le fruit d’une obstruction de son deuxième ligne Cam Dolan. «Comment faut-il faire dans ce cas ?», lance Brache, 35 ans, 28 sélections et une carrière longue comme le bras en Super Rugby avec la Western Force. «Je suis l’arbitre, pas le coach !», répond l’officiel français dans la langue de Shakespeare.

Huit essais en deuxième période

À la décharge des deux équipes, qui ont eu de grandes difficultés à rentrer dans la partie, les conditions n’étaient pas faciles à Dubaï. 30 °C, 70 % d’humidité et beaucoup de transpiration sur la pelouse du Sevens Stadium… «Les conditions étaient très humides, il était délicat de contrôler le ballon», réagissait à l’issue de la rencontre Marcel Brache. «La façon dont l’équipe a réagi à ce début de match était superbe», retenait son coéquipier et talonneur Dylan Fawsitt. Celui-ci a été un peu le détonateur de cette rencontre entre deux formations un peu en deçà de l’enjeu que revêtait cette rencontre, soit une qualification pour le Mondial. À la demi-heure de jeu, il inscrivait un doublé. Une combinaison autour d’un ballon porté, puis un maul dévastateur faisaient l’écart. De quoi effacer la période stérile pendant le carton jaune de Siaosi Mahoni. Et avant la pause, Fa’anana-Schultz récompensait son excellente première période. De façon similaire à son talonneur, le troisième ligne centre était surpuissant et enfonçait une défense africaine extrêmement déficitaire.

Après la pause, les Etats-Uniens prenaient le large. Fawsitt s’offrait un triplé, encore en contournant le bloc saut qu’il avait ciblé. Dans la foulée, Christian Dyer commençait son récital. Les trois-quarts prenaient confiance en jouant en première main d’un côté puis de l’autre du terrain. Les finalistes malheureux du de la Coupe d’Afrique étaient largués. L’ailier ouvrait son compteur sans forcer, avant de doubler puis de tripler la mise avant la 66e minute. À chaque fois, c’est le fruit d’une bonne utilisation de l’espace laissé par la défense adverse. Forcément, l’écart était fait depuis longtemps. Portés par leurs cadres techniques (Fawsitt, Fa’anana-Schultz, Carty, MacGinty), les États-Unis se rassurent en cette première journée. Prochain rendez-vous contre Hong Kong (samedi 15 h 30). «C’est le match le plus important», martelait Brache après coup ; écartant la possible finale contre le Portugal la semaine d’après. «Il faut vite se concentrer sur ce prochain match."

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