Pro D2 - Face à Rouen, Aurillac a construit son succès
Venu en Normandie avec des intentions claires, Aurillac n’a pas été loin de prendre le bonus offensif, face à des Rouennais exsangues sur le terrain et un peu perdus.
Dès le coup d’envoi, on a senti que la soirée allait être complexe pour les Rouennais face à une solide équipe visiteuse et qui avait reconduit un groupe venant de lui ramener ses deux derniers succès à domicile. Aurillac a mis une grosse pression physique, de combat, et a dominé les premières mêlées mettant Rouen au supplice : quatre mêlées, trois pénalités obtenues dans le premier quart d’heure.
« On fait le match parfait à l’extérieur, très propre sur nos sorties de camp, très fort en mêlée. On peut sortir plus loin au score à la mi-temps. En seconde mi-temps Rouen revient mieux en ayant corrigé des choses. Il se procure des occasions. Nous, nous étions plus fouillis mais on n’a pas pris de points. Et petit à petit, on a repris le match en mains », analyse Roméo Gontineac, le coach cantalien.
Enfin, Aurillac s’exporte
Au-delà du jeu d’occupation performant avec un duo Delarue-Palmier, qui a fait courir Rouen au pied, renvoyant les Normands en permanence chez eux, c’est l’intensité physique qui a fait la différence. « Grosse mêlée, très bons mauls et ils ont bien contenu les rucks » admettait le capitaine rouennais Fabien Vincent. « On ne se cherche pas d’excuses avec les absents, tout le monde doit être prêt. On aurait préféré basculer avec un ratio positif de victoires (huit défaites, sept victoires au moment de la trêve, N.D.L.R.). Après, je rappelle que notre objectif reste le maintien. On ne va pas s’inventer une vie et si on obtient le même nombre de points au retour, on aura atteint notre objectif ».
Les Aurillacois, de leur côté, poursuivent une saison qui les voit s’installer en toute discrétion dans le top 6, au moment de basculer sur la trêve de Noël. Invaincus à domicile et forts de ce deuxième succès à l’extérieur (après Soyaux-Angoulême en début de saison), les Cantaliens se posent en candidats sérieux à la qualification. Surtout, ils démontrent encore une fois leur capacité nouvelle à s’exporter : « Rouen a vraiment bien défendu, je trouve et deux trois fois on se fait peur. Mais on est resté lucide, tout s’est passé comme on voulait et comme on l’avait préparé avec sérieux toute la semaine », conclut David Delarue, le demi de mêlée d’Aurillac.
On retrouvera Rouen à Agen en janvier et Aurillac recevra le Stade montois qui revient fort, en cette fin d’année.
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