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Les nations passées au crible en 2022 : Seconde, cette Irlande qui fait si peur

  • Mack Hansen et l'Irlande ont réalisé une année 2022 de trés haute volée
    Mack Hansen et l'Irlande ont réalisé une année 2022 de trés haute volée Icon Sport
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L'Irlande se place sur la deuxième marche du podium.

Cela fait partie des charmes baroques ou de l’absurdité du classement de World Rugby : l’Irlande a beau avoir perdu deux matchs en 2022 (face à la France dans le Tournoi des 6 Nations puis en Nouvelle-Zélande, à l’occasion du premier test de la tournée d’été), elle caracole en tête du fameux "ranking" quand les Bleus, invaincus au fil de l’année civile mais (simplement) vainqueurs desplus modestes Japonais à trois reprises, ne sont que les dauphins du XV du Trèfle. Alors, y a-t-il vraiment de quoi hurler au hold-up ? Oui, si l’on se réfère aux résultats tricolores, au grand chelem et à la série d’invincibilité. Mais, soyons honnêtes : pas forcément, au regard de la qualité rugbystique déployée par les Irlandais ces derniers mois..

Si les débuts d’Andy Farrell à la tête de la sélection avaient été poussifs, l’ancien treiziste a bâti une machine à gagner et, sans totalement s’en affranchir, il a pris ses distances avec le jeu élaboré en son temps le Néo-Zélandais, Joe Schmidt. En clair, le papa d’Owen Farrell a gardé intactes les bases érigées par Schmidt (conquête solide, jeu au pied optimum, défense hermétique) tout en y collant sa patte. De fait, l’Irlande, à ce point ennuyeuse lorsque Schmidt en avait les rênes, est désormais devenue séduisante, en attestent les dizaines de lancements de jeu spectaculaires organisés autour de Johnny Sexton (37 ans), son maître à jouer…

Au-delà de ça, Andy Farrell s’appuie aussi sur une génération exceptionnelle dont Josh van der Flier, Tadhg Furlong, James Ryan, Robbie Henshaw ou Caelan Dorris sont des exemples parmi d’autres. Cette richesse, irréelle pour un pays de 4 millions d’habitants, est d’ailleurs ainsi expliquée par Simon Zebo, ancien Racingman et aujourd’hui arrière du Munster : "À l’école, les enfants pratiquent tous le hurling ou le football gaélique ; ça leur donne une solide éducation sportive et de bonnes bases pour toutes les autres disciplines. Quand ils arrivent au rugby, le seul sport professionnel du pays, ils sont donc immédiatement très adroits, très bons au pied, n’ont pas peur des contacts et possèdent déjà une très bonne vision du jeu". Ma foi, si c’est tout ce qui fait la différence...

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