Top 14 - L'Union Bordeaux-Bègles se méfie du jeu aérien

Par Jérôme Prévôt
  • Julien Laïrle, co-entraîneur de l'UBB sera attentif au jeu aérien après coup de pied. Un secteur de plus en plus important dans le rugby moderne.
    Julien Laïrle, co-entraîneur de l'UBB sera attentif au jeu aérien après coup de pied. Un secteur de plus en plus important dans le rugby moderne. Icon Sport
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Les Bordelais ont souffert en Coupe d’Europe dans un domaine bien particulier, celui du jeu aérien. Ce sera peut-être l’un des paramètres décisifs du match de Castres (samedi à 17 heures).

 

La semaine des Bordelais s’est déroulée sous les auspices du premier rendez-vous du XV de France, et ce n’était pas une mince affaire puisque Jalibert Moefana, Buros, Bielle-Biarrey, Jolmes, Falatea étaient à Capbreton. Nul ne pouvait prédire avec certitude qui serait relâché pour postuler pour le déplacement face à Castres. Pas facile pour le duo Charrier de faire des choix dans la sérénité. Mercredi soir, on a appris que Jalibert, Buros et Moefana et Falatea restaient avec les Bleus.
Le CO de son côté n’avait qu’un seul soldat réquisitionné par les intérêts supérieurs de la nation. L’UBB est désormais délivrée des devoirs européens, elle n’a blessé personne lors du match contre Gloucester. Elle chassera une nouvelle performance à l’extérieur qui serait un passeport vers le top 6.
Mais après la défaite face à Gloucester, des mots de Julien Laïrle nous ont mis la puce à l’oreille. Celui-ci a évoqué un point souvent méconnu du grand public. La lutte aérienne, à savoir la réception des coups de pieds de pression. « Nous avons été dominés dans ce secteur, je ne sais pas si nous avons fait dix pour cent là-dessus », a-t-il déclaré. La plupart des observateurs sont souvent focalisés sur la conquête en touche et en mêlée, les phases statiques, mais les entraîneurs modernes attachent beaucoup d’importance à deux autres aspects, les renvois et les retombées des chandelles, les siennes et celles de l’adversaire. Si la conquête de base et les décisions de l’arbitres sont équilibrées, ce paramètre s’avère souvent décisif.

 

Les Castrais ont de redoutables spécialistes

Dans les années 2010, à travers la mauvaise passe des Bleus, le rugby français avait pris conscience d’une faiblesse à ce niveau. On s’était alors rendu compte que la formation français avait longtemps négligé cette phase de jeu, à la différence des Britanniques . Dans les écoles de rugby de l’hexagone, ce fut même carrément longtemps interdit d’avoir recours aux coups de pieds « dans la boite » côté fermé ou même aux chandelles plein champ à l’ancienne.

Les entraîneurs se sont rendus compte qu’on pouvait gagner beaucoup de terrain avec un joueur qui surgit au bon moment pour se saisir du ballon « botté » par son partenaire. Après le mauvais bialn de samedi dernier, on peut supposer que l’accent a été mis là-dessus à André Moga, d’autant plus que les Castrais Geoffrey Palis et Julien Dumora sont de redoutables spécialistes.




 

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