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Top 14 - L’adaptation permanente du Stade français

Par Arnaud BEURDELEY
  • Théo Dachary devrait attaquer la rencontre malgré son manque de rythme. Photo Icon Sport
    Théo Dachary devrait attaquer la rencontre malgré son manque de rythme. Photo Icon Sport
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Après avoir vécu une pénurie en deuxième ligne, c’est au centre cette fois-ci que le club de la capitale connaît des difficultés. explications.

La pénurie est aujourd’hui un concept revenu en force. Un concept qui contraint à vivre autrement. Qu’il s’agisse d’eau, de carburant, de moutarde, la problématique est la même. Évidemment, dans un monde où l’ubérisation, du Deliveroo et du room service qui reposent sur l’axiome des ressources illimitées et un accès dérégulé à toutes ces ressources, l’adaptation s’impose. Et le Stade français n’est pas épargné. Jusque-là, la pénurie avait frappé la deuxième ligne. Ces dernières semaines, ils étaient cinq à pointer à l’infirmerie (Azago, Pesenti, Van der Mescht, De Giovanni et Gabrillagues).

De quoi contraindre Gonzalo Quesada à faire une réserve de Doliprane. Seulement, aujourd’hui, la pénurie s’étend. Insidieusement, elle gagne du terrain. Aujourd’hui, c’est le poste de trois-quarts centre qui se retrouve en souffrance. Le week-end dernier, le Stade français a perdu Paolo Odogwu et Alex Arrate. Le premier souffre d’une entorse de la "tibio-fibulaire" et sera absent deux mois, le second a été opéré mercredi d’un genou et son indisponibilité sera de six à huit semaines.

Quant à Julien Delbouis, il n’a pas été libéré par le staff du XV de France et sera en costume dans les tribunes du stade olympique de Rome quelques heures avant que ses partenaires affrontent l’UBB. Bref, le Sud-Africain Jérémy Ward s’est retrouvé bien seul cette semaine à l’approche du match contre les Bordelais.

Vers un ticket Théo Dachary ?

Aussi, tout au long de la préparation de la rencontre, le staff de Gonzalo Quesada s’est creusé les méninges pour trouver une solution. Plusieurs options ont été testées. D’abord, le repositionnement de Léo Barré au poste de premier centre a été envisagé.

Ensuite, l’intégration de Lester Etien en position de deuxième centre a été travaillée, forçant Jérémy Ward à passer en numéro douze. Mais en milieu de semaine, la piste Théo Dachary semblait la plus probable. Ce dernier a repris l’entraînement cette semaine, après un bel ascenseur émotionnel. D’abord, il a subi une commotion lors du match contre les Lions de Johannesburg. Ensuite, il a été malade. Et enfin, il a connu les joies de la paternité. Un combo qui l’a tenu éloigné de l’entraînement pendant plus de deux semaines. "C’est vrai, reconnaît le manager Gonzalo Quesada. Il ne s’est pas entraîné pendant presque deux semaines, mais il a repris et c’est le seul numéro 12 de métier à notre disposition. Il est celui qui nous offre le plus de garanties."

Seulement voilà, force est de s’interroger sur la capacité de l’ancien toulonnais à tenir le rythme sur 80 minutes. Cette saison, Dachary n’a disputé aucune rencontre de Top 14 en raison de blessures récurrentes. Il ne compte que 100 minutes de temps de jeu en Challenge Cup. "C’est pourquoi nous avons travaillé aussi d’autres options durant la semaine, glisse encore le technicien argentin. On s’autorisera sûrement en cours de match à faire passer Léo (Barré) ou Lester (Etien) au centre."

Avec l’espoir de ne pas fragiliser la meilleure défense du Top 14 ayant déjà encaissé quatre essais le week-end dernier à Perpignan.

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