Régionale 2 - Encore une étape de franchie à Lorient

Les affaires des Lorientais avancent favorablement. Le club du Rugby Union Pays de Lorient (RUPL) jouera la saison prochaine en Régionale 1 à la faveur de sa domination dans son groupe de régionale 2. Cette montée alimente ce projet de club initié en 2019. Le Bassin Lorientais ne disposait plus d’équipe seniors réellement compétitive. Une petite équipe d’anciens joueurs devenus vétérans s’était réunis autour d’une table pour faire naître un projet coopératif des quelques clubs rassemblés dans cette agglomération de plus de 100 000 habitants.

L’idée : créer autour un club fédérateur avec des sections cadettes, juniors, et seniors, reposant sur les clubs mères déjà existant, de façon à faire naître une équipe seniors compétitive à visée fédérale. Les structures de l’Ovalie Lorient, de Guidel, et d’Hennebont, qui disposent d’écoles de rugby, s’étaient joints à la proposition. Dans ce fonctionnement participatif à quatre associations, les clubs mères siègent au comité directeur du RUPL avec un représentant. Leurs mairies avaient soutenu politiquement cette initiative dans l’idée de mutualiser au mieux les installations sportives assez peu nombreuses sur ce bout terre posé entre l’océan atlantique et le fleuve du Blavet.

« Notre projet devient crédible »

Un peu moins de quatre ans plus tard, après avoir subi comme le reste de la planète les épisodes successifs de la crise sanitaire, et des restrictions, ce projet collectif va franchir une étape supplémentaire dans sa réalisation, en grimpant dans le wagon du plus haut niveau régional. « C’est formidable, parce qu’à partir de maintenant, avec cette montée, notre projet devient vraiment crédible, commente la présidente Sabine Guerlais, élue responsable dès les premiers jours, et devenue la deuxième femme présidente d’un club en Bretagne après la Rennaise Anne-Sophie Desmoulin. Depuis que nous existons, notre budget est assuré uniquement par des partenaires privés. Maintenant, nous avons l’intérêt des municipalités qui croient en ce nous faisons. Nous touchons les bénéfices de ce que nous avons construit. Nous avons installé des staffs techniques très fournis pour favoriser le développement sportif de nos joueurs. Cela fonctionne, et cela montre que la mutualisation des moyens humains n’était pas une mauvaise idée. »