Pro D2 - Aurillac doit trouver la faille face à Massy

Il n’y a pas de recette miracle : en sport, la performance d’un collectif ne vaut que par l’engagement de ses individualités. Et ce n’est pas à des Parisiens que l’on va apprendre cela ! Dans tous les cas, si le Stade aurillacois veut encore avoir son mot à dire dans la course à la qualification, il faudra aller chercher des points en Essonne. Le problème, c’est que les Franciliens ne perdent plus à la maison.

Des Aurillacois qui ont remis le bleu de chauffe dès dimanche, mais comment pouvait-il en être autrement après avoir manqué son premier acte face à Carcassonne. "On rate pas mal de placages, on n’était pas très bien positionnés, pas prêt pour faire mal à l’adversaire… Du coup, quelques leaders manquent des trucs et cela devient viral", note Roméo Gontineac.

Aurillac pas dans le rythme, pas là du tout même, mais qui va rectifier le tir après la pause "et ces mêmes joueurs un peu timides dans le premier acte, vont donner le ton de la seconde". Un Aurillac absent, à contre-temps et qui manque cruellement de percussion pour casser ce fameux premier rideau défensif. Alors le staff a tenté de gommer tout cela cette semaine.

Piquer les gars dans leur orgueil

La piqûre de rappel a fait mouche puisque l’objectif était aussi de piquer les gars dans leur orgueil "et l’idée que certains joueurs montent leur niveau, se montrent sous leurs vraies valeurs", détaille-t-il, limite en brandissant quelques stats "pas dignes de leur niveau". Il faudra un Stade aurillacois performant de la première à la dernière seconde pour faire tomber Massy. Mais le coach cantalien prévient : "Il ne faut pas oublier qu’à l’aller, ils nous ont perturbé longtemps", vantant les mérites d’un collectif gaillard "et qui use son adversaire". Mais pas que, car Massy est aussi capable d’envoyer du jeu.

En 2023, le Stade aurillacois nous a montré toutes les facettes de son rugby avec du très bon et du très moyen. Désormais, il est temps de faire preuve de constance. Les Cantaliens n’auront aucun droit à l’erreur, et même s’ils comptent un match en retard, ce déplacement ressemble en tout point à une "croisée des chemins", celle qu’évoquait Gontineac avant de se rendre à Rouen en décembre.