Pro D2 - Noir c’est noir pour Carcassonne face à Soyaux-Angoulême !

Après Massy, Grenoble, Colomiers, voilà que Soyaux-Angoulême est reparti victorieux d’Albert-Domec. Un quatrième revers à domicile qui met une énorme pression sur les épaules carcassonnaises. Au soir de cette 21e journée, l’USC est toujours en position de non relégable, mais l’écart entre son plus sérieux concurrent direct, l’hôte de ce soir s’est considérablement réduit (+2). En cas de succès, Carcassonne s’offrait une sacrée bouffée d’oxygène. Il pouvait posséder neuf longueurs d’avance sur les Charentais. Seulement, le plan de jeu mis en place par l’encadrement audois n’a pas fonctionné. Vendredi soir, Soyaux-Angoulême a bel et bien mérité sa victoire. D’ailleurs, elle a été légitimement saluée par Christian Labit. "Soyaux a fait le match parfait. Ils franchissent deux fois la ligne. Dans cette rencontre, je trouve même qu’il est miraculeux de prendre un point de bonus défensif. Paradoxalement, on peut même remporter ce match. À la 72e minute, on mène (15-13). Honnêtement ce soir, notre adversaire était un ton au-dessus. En toute logique, le meilleur a gagné."

Dix-huit joueurs à l’entraînement

Pourquoi l’USC s’est inclinée vendredi soir ? La réponse n’est pas vraiment sur le contenu de la rencontre même si à la 24e minute de jeu alors que le tableau d’affichage est favorable aux Charentais (3-0). Carcassonne hérite d’une pénalité face aux poteaux. Plutôt que de tenter la pénalité égalisatrice, les Carcassonnais ont choisi l’option d’une mêlée qui s’est avérée infructueuse. Ce choix de jeu n’a pas vraiment influencé le résultat final. La défaite audoise s’explique ailleurs dans une préparation d’avant match complètement tronquée. "On a préparé ce match capital sans des joueurs clés (Pierre Aguillon, Romain Manchia, Soso Bekoshvili, N.D.L.R.). Et je ne parle pas des blessés de longue date. Avant la rencontre, Aaron Caroll déclare forfait, on titularise Stéphane Onambélé, Grégory Annetta se retrouve sur le banc alors qu’il n’a plus joué depuis le mois de décembre. Tout au long de la semaine, on a travaillé avec dix-huit joueurs à l’entraînement, nous n’avons pas fait d’opposition. Il n’y avait qu’un seul centre de disponible. Ce soir, on a associé Martin Dulon à Jordan Puletua alors qu’il n’a pas joué à ce poste de la saison. Il aurait été miraculeux de remporter ce match. Sans des joueurs clés, c’est difficile. Ce soir, nous sommes une petite équipe, du bas de tableau qui lutte pour le maintien", poursuit Christian Labit.

Un maintien qui au soir de cette 21e journée est sérieusement remis en question. Vendredi, il se profile la réception du leader Oyonnax puis un déplacement à Nevers avant la trêve, un calendrier qui ne s’annonce pas de tout repos. "La situation est délicate, mais nous ne sommes pas défaitistes, prévient Christian Labit, il reste neuf journées, nous ferons tout pour maintenir le club. Seulement, j’espère que nous retrouverons des joueurs clés, sinon ?"