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Top 14 - Mais ils étaient où les Palois face à Perpignan ?

  • Jack Maddocks et les Palois doivent vite relever la tête après leur défaite à Perpignan.
    Jack Maddocks et les Palois doivent vite relever la tête après leur défaite à Perpignan. Icon Sport - Icon Sport
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Pau Absents en défense, les Béarnais ont été largement dépassés par les Catalans. La Section a-t-elle conscience que sa survie est en jeu ? Si l’on s’en réfère au match de samedi, on peut le douter. Une réaction est impérative.

« On a démarré la journée douzièmes et on la finit douzièmes ». Samedi, la Section paloise de Sébastien Piqueronies n’a pas reculé au classement. À Aimé-Giral, elle a en revanche reculé sur plein d’autres points. À commencer par ses certitudes du moment. Dans ce face-à-face volontiers présenté comme indécis et attendu comme serré, elle n’a tout simplement pas été à la hauteur de l’événement.

Sur le plan strictement rugbystique, elle a bien eu quelques fulgurances avec trois essais à son actif dont deux sur des actions en première main. Mais le mal était ailleurs : « Ce n’est pas le niveau qui a créé le score mais l’engagement », souligne Lucas Rey. Son analyse fait écho à celle de son manager : « L’analyse est très courte et très simple : il y a un collectif qui a fait beaucoup d’efforts et qui a roulé sur l’autre. C’est d’autant plus étonnant que l’on s’était préparé à tenir cette intensité. J’ai eu l’impression d’une équipe endormie. On n’a pas fait ce que l’on s’est dit ». Il y avait eu de belles paroles. il n’y a pas eu les actes en face. Pourtant, l’enjeu et le contexte auraient dû mobiliser les troupes : « Il y a plein de trucs qui m’ont agacé, reprend le capitaine. Il y avait des points importants pour nous qui n’ont pas été respectés. En défense, on tourne le dos au jeu et ils nous mettent un essai de soixante-dix mètres ».

Toulouse et La Rochelle à venir

Transpercé de toutes parts, trop souvent dépassé, Pau ne s’est clairement pas comporté comme une équipe en lutte pour le maintien. Problème : elle est aujourd’hui concrètement menacée par la descente. Avec un succès sur les sept dernières journées, les Béarnais affichent même la dynamique la moins favorable. Et leur calendrier n’incite pas à l’optimisme : « En étant aussi faible sur la production des efforts et sur la réactivité des soutiens, c’est inquiétant d’aller à Toulouse », souffle Sébastien Piqueronies. « Il faut être conscient de la position dans laquelle on est , conclut Lucas Rey.

Si ses coéquipiers ne basculent pas dès à présent en mode survie, ils risquent de vite le regretter. Car après le déplacement dans la Ville rose, les champions d’Europe rochelais se présenteront au Hameau. Dans deux semaines, la douzième place sera peut-être déjà loin… 

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